jeudi 31 janvier 2013

Portraits de vignerons







Fabien Jouves (Mas del Périé)


Florent Plageoles


Xavier Lédogar


Frédéric Palacios (Mas de mon père)


Clément Mengus (Cazaban)


Dominique Andiran (Haut-Campagnau)


Au Château de Flaugergues


Emile Hérédia (Montrieux)


Marc Pesnot (La Sénéchalière)


Mireille Meyer (Julien Meyer)




 À Millésime Bio


Patrick Baudouin


Marcel et Caroline Gisclard (Emile et Rose)


François de Nicolaÿ (Chandon de Briailles) et l'équipe du Val Auclair


Eric et Christophe Daviau (Bablut)


Eve Cartier (Gourgonnier)


Michel Gendrier (Huards)


Nicole Bojanowski (Clos de Gravillas)


 Céline Tripoz


Alessandro Barossi (Cascina Corte)


Jean-Louis Denois


Jérôme Chardon et Olivier Zohar (Terre de Chardons)


Jeff  Carrel


Jacques Maillet


Cyril Alonso (P-U-R)


Cyril Zangs


Montpellier by night






mercredi 30 janvier 2013

Jérôme Gradassi : du sang neuf à Châteauneuf du Pape !


Jérôme Gradassi était le chef d"un restaurant étoilé – l'Isle sonnante à Avignon – et beaucoup auraient peu se contenter de cela. Pas lui. Il faut dire qu'il a baigné dans le vin depuis son enfance. Sa mère est d'une famille de vigneron, et son grand-père paternel était négociant. Aussi, lorsqu'il hérite de quatre parcelles de vignes, rien de plus normal que d'arrêter son ancien métier et de se lancer dans la viticulture.

Le vignoble est de taille modeste : trois hectares et demi en tout, avec une majorité de Grenache noir pour les rouges, de Clairette rose pour les blancs. La viticulture est traditionnelle, les vendanges manuelles. La vinification se fait en cuve inox avec des grappes entières juste légèrement pigées. Le rouge est élevé 12 mois en barriques usagées histoire de marquer le vin le moins possible. 

L'assemblage du Châteauneuf rouge est de 80 % grenache noir et 20 % de cépages divers (essentiellement Mourvèdre, mais aussi Syrah et Clairette). À noter que la RVF lui a consacré un article en octobre dernier (le lire ICI).

La robe est rouge sombre aux reflets violacés, plutôt translucide.

Le nez est expressif dès l'ouverture, mais gagne en complexité avec une longue aération : fraise confite,  prune, chocolat, bois précieux, orange piquée de clous de girofle, garrigue.

La bouche est ample, juteuse, avec une matière veloutée et une belle intensité aromatique. L'ensemble est bien équilibré, digeste, à condition de le servir à 16 °. 

J'aime beaucoup sa finale à la mâche gourmande, savoureuse, dominée par de superbes notes d'écorce d'orange confite qui vous reste longuement en bouche. Si bien que l'on s'imagine bien servir ce Châteauneuf avec un dessert mariant le chocolat noir et l'orange...

L'appellation prestigieuse fait que ce vin sort un peu des p'tites perles à 8-10 € dont j'aime vous parler ici. Mais au vu de la qualité, 21 € me semble un prix très raisonnable. Avec la notoriété croissante du producteur, il est à craindre que l'inflation pointe son nez...



mardi 29 janvier 2013

Vraies fausses vacances...

Nous nous absentons trois jours car nous descendons dans le Suuuud (prendre ici la voix de Galabru) pour aller au Salon Millésime Bio. La plus grande cave bio au monde, qu'ils disent. Ah ben m... alors, je croyais que c'était nous :-)

En fait, même si nous allons bien visiter "la plus grande cave bio au monde", on va passer plus temps dans les salons off qui sont autour de Montpellier, car c'est là-bas que nous retrouverons la plupart des vignerons qui nous tiennent à coeur. Comme le Vin de mes amis, par exemple.


C'est l'occasion d'échanger, de regoûter leur gamme, mais aussi de découvrir de nouveaux producteurs. On vous racontera ça...

Le site reste ouvert, évidemment. N'hésitez donc pas à commander ;-) Cela mettra juste quelques jours de plus à arriver.

À très bientôt,

Les Éric's

vendredi 25 janvier 2013

Carignan blanc d'Emile et Rose : trois vins dans une seule bouteille !


Encore un vin d'Emile et rose ? Ils vous ont versé une p'tite enveloppe, Marcel et Caroline ? Non, non. Ils nous ont juste joint une caisse d'échantillons à leur dernière livraison. Et comme Eric R. m'a confié la mission de les déguster, je m'y colle et je vous en parle. Je suis plutôt chanceux, sur le coup, car ils sont tous bons (hâte de goûter l'Aramon, en parlant de ça. Pourquoi pas en parallèle avec celui de Benoît Braujou ? ce serait intéressant).

Contrairement aux autres cuvées, je connais plutôt bien ce Carignan Blanc. J'en ai bu à plusieurs reprises depuis 5 ans, et à chaque fois, je l'aime beaucoup. Le 2010  allait-il réussir à me séduire ?



Premier soir : ouverture

Je m'en verse un verre : déjà au nez, ça me semble réduit. C'est pas super engageant. Et en bouche, ce n'est pas vraiment en place. Bon, on va le laisser s'aérer...

Deuxième soir (24 h plus tard)

Ouf, ça va mieux. Le nez n'est plus réduit. Il s'exprime sur des notes de citron confit mais aussi "minérales" : pierre mouillée, coquille d'huître. 

La bouche a gagné en harmonie : sphérique et tendue à la fois, avec une matière dense, riche, étonnamment charnue pour un vin blanc, et une finale saline/caillouteuse en finale, doublée d'une noble amertume.

Un vin avec un sacré caractère, même s'il est tout de même plus civilisé que le Bourboulenc de Nega Saumas.

Troisième soir (48h plus tard)

Le nez comme la bouche se sont métamorphosés

Le premier a gagné en fruit(s), qu'ils soient blancs (poire) ou jaune (pêche) et en expressivité.

Quant la bouche, elle a perdu en richesse pour gagner en tension et en minéralité, entre "eau de roche" et "jus de caillou",  avec une fraîcheur et une digestibilité qu'il n'y avait pas la veille. À l'aveugle, je serais capable de partir sur un beau Chablis. Pas mal pour un cépage déprécié dans sa région d'adoption (et non d'origine : le Carignan est espagnol, au départ).

Bref, nous vous offrons 3 vins dans une seule bouteille !

1. si vous êtes nostalgique des bars à vin ou des Off's "Nature" où l'on vous sert des vins réduits en vous expliquant que "non, il n'est pas réduit, c'est le terroir" (vécu !) buvez-le dès l'ouverture.

2. si vous aimez les vins du Sud riches et expressifs, attendez patiemment 24 h en enlevant l'équivalent d'un verre dans la bouteille.

3. si vous aimez les vins tendus et minéraux, patientez 24 h de plus.


Tchalande : c'est Noël toute l'année !


Ce qui est chouette lorsqu'on parle de vin, c'est qu'il y a souvent en filigrane de belles histoires humaines. Comme ici, celle du couple Mondon, Daniel et Christiane, longtemps éleveurs de vaches laitières, et qui avec l'aide d'amis vignerons, comme les Verdier-Logel, se sont lancés dans l'aventure viticole.

En 2000, ils obtiennent du maire de Saint-Romain du Puy l'autorisation de replanter de la vigne sur les coteaux du pic volcanique au sommet duquel est juché le prieuré d'Aldebertus (il y en avait jusqu'en 1914). Sur ce sol de basalte, ils plantent dans un premier temps du Viognier (2 ha), et plus récemment de la Syrah. C'est le début d'une longue aventure, car depuis, ils ont repris d'autres vieilles vignes dans le secteur, mais planté aussi d'autres cépages, comme le Gamay de Bouze, la Mondeuse ou le Gewürztraminer.



Aujourd'hui, le GAEC du Pic produit 40 000 bouteilles par an réparties en une quinzaines de cuvées différentes, aux étiquettes illustrées par Philippe Louisgrand. Ils sont servis dans les meilleurs restaurants locaux, comme la Poularde à Montrond les Bains. Christiane et Daniel viennent de partir à la retraite, et passent pour de bon le relais à Laurent Demeure, associé depuis 2006.

Cette cuvée Tchalande (qui veut dire Noël en patois local) est issue de cette vigne de Viognier sur sol basaltique. Les raisins ont été ramassés lorsqu'ils se sont passerillés sur souche. Ils ont été ensuite pressés avant d'être vinifiés et élevés en cuve. 

La robe est un bel or intense, avec des larmes qui coulent sur les parois du verre.

Le nez est subtil et charmeur, dévoilant des notes muscatées, de confiture d'abricot et d'orange confite.

La bouche est  pure, élégante, avec une matière qui réussit à être riche tout en restant aérienne. C'est bien mûr, mais ni lourd ni pâteux (comme hélas beaucoup de Viognier, même de grande origine).

La finale est nette, pas du tout sucrailleuse, avec une fine amertume qui évoque le quinquina et l'orange amère. Il y a une belle persistante sur des notes abricotées.

Un vin à l'équilibre remarquable, qui peut être aussi bien servi à l'apéritif, sur le foie gras ou un dessert. Le fait que les sucres soient à peine perceptibles le rendent très polyvalent. Il est clair que ce vin de table pourrait en remontrer à pas mal de Condrieu...


jeudi 24 janvier 2013

La Pierre figée : léger comme une plume...



La vie est mal foutue, tout de même. Je parlais ici même il y a deux jours d'une cuvée qui s'appelait Vent d'anges qui n'était pas des plus aériennes. Et puis voilà que je vois une cuvée qui mériterait de s'appeler ainsi tant elle est légère au palais. Et elle s'appelle la Pierre Figée. Paradoxal, non ?

Rien qu'à la robe violacée bien translucide, on se doute que le vin ne va pas vous écraser de sa matière.

Le nez est raccord, tout en finesse, sur la gelée de fruits rouges (groseille, framboise), les épices, avec une touche de tabac brun.

La bouche a une chair délicate, avec des tannins soyeux qui vous glissent dans le palais, le tout dans un élan frais et tonique.

Il y a une fine mâche en finale qui apporte un côté un peu plus terrien au vin, accompagnée de notes épicées. 

Un vin vraiment très sympa, qui peut s'adapter à de nombreuses occasions, au  rapport qualité/prix ultra -compétitif (eh oui, encore un) : 8 €.


mercredi 23 janvier 2013

Blanc de Chenin 2010 : l'OR-iginel


Le Château Gaillard a une place particulière dans l'histoire de la viticulture biodynamique française. François Bouchet a été en effet le premier vigneron à s'y essayer en 1955, en reprenant le domaine familial. Tout cela parce qu'il avait pris en stop deux conseillers en biodynamie en se rendant aux Beaux-Arts à Paris. 
(lire ce bel entretien ICI). Il avait par ailleurs épousé la soeur de Claude Monzies qui a formé des générations de biodynamistes dans son domaine de l'Ormoy. Par la suite, François Bouchet a conseillé quelques domaines de Loire (Huet, Coulée de Serrant) qui ont popularisé la méthode. Aujourd'hui, ce sont des centaines de domaines qui l'appliquent.



Mathieu Bouchet a pris la succession de son père, non seulement en appliquant toujours la biodynamie, mais en continuant à faire des vins à l'ancienne, sans artifice. S'éloignant du style des Anjous actuels, il s'est fait recaler à plusieurs reprises à l'AOC. Du coup, il a choisi une fois pour toute de ne faire que des vins de France, perdant le droit de mentionner le nom de son domaine (le terme château est interdit dans cette catégorie de vin).

Voici donc son dernier opus en blanc sec, appelé tout simplement Blanc de chenin.

La robe est d'une étonnante couleur or rose.  

Le nez est intense, sur les fruits jaunes (pêche, mangue), la pâte d'amande et le miel.

La bouche est ronde, fraîche, tonique, avec une matière plutôt dense, vivifiée par un très léger perlant. L'aromatique fait penser à un chenin bien mûr, voire surmûr sur une partie de la vendange, mais le vin est bien sec, tendu par une fine acidité.

On retrouve en finale la signature amère du chenin, avec une jolie mâche évoquant les sols argilo-calcaires.

Ce vin peut se boire dès aujourd'hui sur un poisson ou une volaille crémés, voir un Tajine, mais il devrait durer et se complexifier dans les 5-10 ans qui viennent.


mardi 22 janvier 2013

Vent d'anges 2010 : plutôt le Mistral...



Vent d'anges est un jeu de mot tentant pour tout vigneron. La plupart ont dû y penser  lorsqu'ils cherchaient à baptiser une nouvelle cuvée. Et puis y ont renoncé, en se disant : " bon d'accord, c'est marrant, mais est-ce que mon vin ressemble à un vent d'ange ?"

À savoir, un vin fin, délicat, à la limite de l'impalpable. Et qui incite au silence, au recueillement : un ange est passé. On l'a à peine vu. Juste senti le vent sur son passage. Un souffle.

Bon, et puis il y en a qui ne résistent pas à la tentation, comme le Mazet des Croses (ou Thomas Pico). Sauf que l'on est pas sur le terroir sableux de Rayas, mais sur des terrasses caillouteuses et des sols argileux qui donnent de le puissance à cette cuvée vent d'anges.

Au niveau de l'assemblage, on pourrait se croire à Cabardès, puisque la cuvée contient à peu près autant de cépages "atlantiques" ( Merlot 30 %, Cabernet Sauvignon 15 %) que de cépages "méditerranéens (Grenache 35 %, Syrah 20% ). Cela donne un vin atypique, avec une générosité toute méditerranéenne, mais équilibré par une structure "à la bordelaise".



La robe est  pourpre sombre, opaque. Si tu veux te la jouer, tu dis atramentaire (même mon correcteur d'orthographe connaît  pas...). En français normal, on dirait de l'encre.

Le nez est ouvert et expressif dès l'ouverture sur des notes fruits noirs bien mûrs (myrtille), une touche de noyau et une pointe de cassis végétal (le Cabernet Sauvignon !) qui apporte de la fraîcheur. Et puis, des épices à gogo (c'est le Sud, con).

La bouche a un beau volume, avec une matière dense et pulpeuse, des tannins veloutés, et puis une fraîcheur vraiment réjouissante qui équilibré parfaitement le vin.

La finale est un peu ferme, mais c'est de la bonne fermeté, rien de dur et d'asséchant. On sent que c'est bien mûr. On retrouve les épices du nez, une p'tite pointe de réglisse.

Bref, on est en face d'un joli vin d'hiver qui ira parfaitement avec le confit de canard, le cassoulet ou une hénaurme côte de boeuf cuite sur les sarments. Le rapport qualité prix est vraiment top, puisque vous avez un très beau vin pour 8 € seulement. Et ça peut faire un joli  cadeau pas trop cher, car l'étiquette est très jolie (à offrir à quelqu'un d'ouvert, car c'est un Vin de France, ça pourrait vexer).

Ceci dit, on a jamais l'impression en le buvant d'avoir été effleuré par un ange. Plutôt le Mistral ou la Tramontane...


lundi 21 janvier 2013

il est temps de retourner à l'école

Vous ne nous remercierez jamais assez : on va vous faire réviser vos départements français, mais aussi vos régions. Vous serez les rois du monde lorsque vous jouerez au jeu des plaques minéralogiques avec vos enfants ;-)

Comme nous vous l'avions expliqué ICI, nous n'avons pas le droit de signaler l'origine des Vins de Table/Vin de France. Par contre, on ne peut nous empêcher de dire que vin a été embouteillé à tel endroit. Comme nous n'avons pas affaire à des vins de négoce où un vin originaire de Bordeaux a été conditionné à Dijon ou à Montpellier, cela donne une localisation du producteur.

Ainsi, le vin de jardin de la Grange aux belles et été mis en bouteille à 49130 MURS-ERIGNE. 49, c'est quel département ?... Non, Frédéric, l'Anjou n'est pas un département. Bravo Martine, tu as bien révisé : c'est le Maine et Loire.

Par ailleurs, si vous faites une recherche par régions (colonne de gauche), vous en aurez vu apparaître de nouvelles, comme les régions Centre ou Pays de Loire.


Vous y retrouvez les vins sans origine qui ont été mis en bouteille dans cette région administrative. Même si c'est pas parfait, ça donne de bonnes indications. C'est sûr que les choses sont facilitées lorsque la région viticole a le même nom que la région administrative, comme Bourgogne, Alsace ou Languedoc Roussillon. On peut alors y mettre tous les vins !

Par ailleurs, puisque nous avons maintenant les éléments précis, nous indiquons la date à laquelle le producteur a commencé sa reconversion officielle en bio.

Le chantier n'est pas encore terminé. Cela demande beaucoup de travail, mais il avance bien 

vendredi 18 janvier 2013

Ferdinand rouge : la Glacière en plein hiver !

La Glacière, c'est l'histoire de deux frères passionnés de vin qui réouvrent un chai fermé par leur grand père en 1963. En effet, ce dernier fut très impliqué dans la création de la cave coopérative locale et confia sa vendange à celle-ci. Cependant, le souvenir de cette cave en activité restait vivace et les Privat décidèrent de redémarrer les vinifications avec les raisins des plus vieilles parcelles du domaine familial. 

On est vraiment dans l'artisanal. Les vendanges se font en famille (ils exploitent même les enfants !…), les fermentation en raisins entiers avec la seule contribution des levures indigènes, les transferts se pratiquent au seau, faute de pompe, et le pressurage avec un vieux pressoir à cliquet.

Cette parcelle de vieilles vignes n'est pas généreuse en terme de rendement (5 hl pour 93 ares soit un peu plus de 5hl/ha !) mais elle l'est en terme de cépages : pas moins d'une douzaine, dont certains ne sont pas identifiés ;-)



Ceci dit, pour cette cuvée à Ferdinand – le fameux grand-père – on sait qu'elle contient plus ou moins 60 % de Carignan, 30 % de Grenache et le reste en Clairette blanche et rosée.

Comme nous sommes ici sur le millésime 2008, la mention est encore "vin de table". Je n'ai pas le droit sur le site de vous dire le millésime et les cépages. Par contre, sur le blog, oui :-)

La couleur de la robe est rubis translucide, évoquant un Bourgogne lorsqu'il n'est pas vinifié par Dugat-Py.

Le nez, fin mais intense, a un charme irrésistible : petits fruits rouges fraîchement écrasés, fleurs, épices... Une invitation à l'ivresse (mais juste une invitation, hein : soyez raisonnables) ! 

La bouche est ample, aérienne, avec une matière douce presque impalpable, le tout tendu par une trame acide arachnéenne. La finesse est sidérante pour un "p'tit vin de table".

En finale, ça se durcit un peu, et le vin montre ses limite : non, vous n'étiez pas en train de boire Chambolle. Il n'empêche que pour dix euros, il n'y a vraiment rien à redire, sans parler que votre achat contribue à perpétuer un projet qui mérite d'exister.

Et contrairement au Téléthon, vous pouvez donner toute l'année !