lundi 7 octobre 2013

'tain ce vin... c'est du Berlioz !


Finissons cette belle série par un feu d'artifices : quatre filles d'un coup ! Bon, c'est une avant-première puisque c'est du 2012 dont je vais causer, alors qu'il y a encore quelques 2011 en stock. À noter que les filles se sont mises à travailler. Alors que l'année dernière, elles se doraient la pilule...


Nous sommes dans l'appellation Chignin-Bergeron. C'est donc du 100 % Bergeron (alors que dans l'appellation Chignin, c'est du Chignin de la Jacquère). Bergeron ? C'est quoi ce cépage ? En fait, il est plus connu sous un autre nom : la Roussanne ! C'est vrai que ça cause tout de suite beaucoup plus ;-)

La robe est d'un bel or étincelant.

Le nez est bien mûr, limite confit, sur la pêche rôtie au beurre et la marmelade d'abricot.

La bouche est de grande ampleur, généreuse, avec une chair mûre, moelleuse, bien équilibrée. On ne sent pas du tout l'alcool lorsque le vin est servi à 14-15 °, alors que l'on ressent plus à 10-11° (certainement par contraste entre le froid et la matière riche).

Jolie amertume finale avec une belle persistance sur des notes  abricotées, sans perception de sucres résiduels.

Ce vin sera très bien sur une pintade aux pêches, avec un fromage affiné ou un dessert aux fruits jaunes.

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