jeudi 9 janvier 2014

2 vins + 2 verres = 4 possibilités



Vous l'avez peut-être remarqué sur le site : on se lance dans le verre. Pas trop fort : on pourrait le casser. C'est l'une des vigneronnes avec qui nous travaillons qui nous a aiguillé sur les RG Master, conçus par Jean-Pierre Lagneau et Laurent Vialette (qui travaillaient avant pour Spiegelau). Vous retrouverez leur argumentaire ICI.

J'avoue que tout le couplet sur l'aspect énergétique me laisse perplexe, mais force est de constater : cela fait un bon mois que je déguste les vins en parallèle avec le Riedel  et ce nouveau verre. Et bien, cela n'a pas grand chose à voir (j'en ai déjà parlé à propos de ma dégustation du Zotzenberg). Pourquoi ? Comment ? Je serais bien en peine de vous le dire... Mais l'expérience mérite d'être testée. 

Ici, j'ai fait un double comparatif avec les Sauvignon de Saint-Bris "ordinaire" et "Vieilles Vignes" du domaine des Temps perdus. Je voulais voir d'une part la différence entre les deux vins, mais aussi entre les deux verres. Nous voilà donc avec quatre verres ;-)


Riedel :  nez sur le citron, le miel et le bourgeon de cassis. Bouche pure, cristalline, avec une belle allonge, et une finale légèrement mâchue sur de beaux amers.

Royal MG  :  nez plus discret, sur des notes "caillouteuses" et un léger cassis. Bouche beaucoup plus tendue et énergique, plus longiligne, avec des amers plus concentrés et complexes (marmelade d'agrume).



Riedel : nez intense et subtil à la fois, entre agrume et minéral. Bouche ample, aérienne, avec une acidité ciselée qui l'étire. Finale citronnée dotée d'une noble astringence.

Royal MG : nez d'une grande concentration, à la fois terrien et solaire. Bouche tendue comme pas permis, avec une acidité qui évoque un rayon laser traçant droit, jusqu'à une finale puissante, riche, mêlant l'amertume et l'astringence, tout en restant classieux. D'la bombe !

Conclusion : lorsque vous aimez faire ressortir la tension des vins blancs, ce nouveau verre est assez génial. Par contre, si vous recherchez l'évanescence, il vaut mieux ne pas vous en servir, car il donne aux vins une vraie présence. Qui déménage même sur certains vins rouges. 

3 commentaires:

  1. Bonjour
    Bravo pour vos essais comparatifs. Je suis Jean Pierre Lagneau, le créateur du RG Master. Un contact m'a fait part de votre site. Je découvre donc vos commentaires avec joie. En effet, trop peu de dégustateurs se rendent compte de l'effet du verre et de son influence sur la dégustation. Je suis à votre disposition pour étayer vos analyses.
    Il n'est pas simple de décrypter la façon dont fonctionne un verre et l'exercice comporte de nombreux pièges. Je vous recommande de commencer par faire l'exercice avec de l'eau pure (peu minéralisée) et deux verres. C'est en effet la meilleur façon de découvrir l'effet de la forme du verre sur les textures de bouche, la présence, la vitalité, la consistance et la persistance.
    Ensuite, afin de comparer deux verres avec un même vin, osez commencer par la bouche et revenez au nez ensuite. En effet, l'expression olfactive du vin est intimement dépendante de la façon dont la forme du verre va sculpter les parfums du vin et il est risqué d'être affirmatif à ce sujet.
    Dans la mesure où l'on cherche l'expression authentique de celui-ci, il convent donc de se méfier de nos réactions olfactives et commencer par l'expression globale en bouche. C'est ainsi que le verre montrera son effet.
    Souvent on se fixe sur les sensations olfactives les plus flatteuses. Malheureusement ce n'est pas toujours celles qui reflètent la vérité du vin!
    En bouche, la stabilité des perceptions (acidité, fruit, alcool, amertume, etc.) vous indiquera le niveau de cohérence du verre, En laissant ensuite le vin évoluer dans le verre, vous pourrez identifier l'effet énergétique du verre (du aux ondes de forme subtiles de celui-ci): un verre exclusivement "dynamisant" conservera un profil aromatique et gustatif stable dans le temps. Un verre générant des champs de forme aléatoires (combinaisons de champs dynamisants et lénifiants) au contraire montrera une forte évolution dans le temps, d'autant plus marquée que les champs lénifiants seront intenses.
    Avec de l'eau pure, par exemple on constatera souvent qu'après un moment dans le verre, l'eau prend un goût de poussière, signe que sa vitalité s'est dissipée.
    Il reste encore beaucoup d'autres explications à offrir sur ce vaste sujet. Je serais ravi de vous soutenir dans cette recherche.
    Cordialement
    Jean Pierre Lagneau

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  2. J'ai lu ça : http://www.geniedulieu.ch/index.php/2013-11-18-12-47-16/78-genie-du-lieu/130-le-vin-et-la-physique-quantique
    puis çà : http://www.royalglass.fr/index.php?lang=fr
    "Durant la totalité de la séquence de dégustation, ce verre délivre des sensations continues et concordantes, libres de fluctuations ou d'interruptions, preuve de l'absence totale d'influence de la part du verre.

    L'effet bioénergétique de ce verre restitue au vin toute sa vitalité, rendant sa flaveur parfaitement stable dans le temps. Ce verre possède la particularité de donner une image homogène et fidèle de tous les vins (rouge, rosé, blanc ou effervescent).

    Il révèle le caractère minéral et les sensations tactiles qui permettent l'identification précise du terroir. Il permet au dégustateur de faire une synthèse sensorielle parfaite et une lecture spontanée de l'équilibre du vin."

    ... et je ris encore :D

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