lundi 7 septembre 2015

Barouillet, suite : Monbazillac... la claque !


Je ne suis pas Mozart, hélas. N'empêche,  je continue de découvrir avec constance, semaine après semaine, les vins du domaine Barouillet. Cette fois-ci, le Monbazillac 2013. A priori, c'est une appellation où je suis particulièrement difficile, ayant travaillé pour le domaine le plus réputé de l'appellation, Tirecul la Gravière. Eh bien, on peut dire que Vincent Alexis produit avec constance des vins de (très) bon niveau, car son liquoreux a un rapport qualité/prix des plus impressionnants.

La robe affiche une belle couleur entre l'or et le cuivre pour un vin si jeune (d'une année dite "moyenne")

Le nez est intense, sur la marmelade d'abricot, le miel, avec une touche de cire d'abeille et d'orange confite.

La bouche est élancée, avec une belle tension, enrobée par une matière onctueuse, mais pas lourde pour un sou, et une jolie fraîcheur aromatique, un peu résineuse.

La finale a de la niaque, sur des notes confites et une noble amertume, et toujours cette sensation résineuse presque italienne. Le sucre est très bien intégré, en rien pesant.

Même si ce vin n'a pas la complexité aromatique et la texture d'un vin de Tirecul (Pins inclus), il est d'un équilibre irréprochable, et je ne connais aucun liquoreux qui propose une telle qualité à moins de 10 €. À ce prix-là, la plupart sont chaptalisés, ce qui donne des finales sucrailleuses, pâteuses et indigestes. Là, ce n'est clairement pas le cas, et on se régale !



1 commentaire:

  1. Gouté lors du salon Vertivinies. Effectivement on se regale !
    Du coup on n'a que 2 questions à se poser :
    - Est ce que j'aime ou consomme des vins liquoreux
    - Est ce que je peux/veux mettre 20€ ou plus dans un liquoreux.
    Si vous répondez oui a la 1ere question, non a la suivante, votre choix devrait être fait !

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