jeudi 8 octobre 2015

Lemaire-Fournier is back !!!


Je ne sais pas trop comment était rangé le stock des vins de Marie-Annick Lemaire-Fournier mais toujours est-il qu'elle nous retrouvé quelques cartons de cuvées qui n'étaient plus commercialisées depuis longtemps. Celles que nous vous vendions jusqu'il y a quelques mois ne sont plus disponibles, mais deux nouvelles sont arrivées la semaine dernière à notre entrepôt. Partons à leur découverte.



Vouvray Les Perruches 2004

Les Perruches, ce ne sont pas les p'tits z'oiseaux, mais les concrétions calcaires qui jonchent les plus beaux sols de Vouvray. A la qualité de ce vin au bout de 11 ans (dans un millésime plutôt compliqué comme 2004), on sent que le terroir était de grande qualité. Le vin avait 5 g/l de sucres résiduels à la mise, mais ils ne sont plus perceptibles.

La robe est d'un or intense sans tomber dans le cuivré/ambré.

Le nez est intense et profond, sur le coing, l'orange confite et l'encaustique.

La bouche est ample, avec une matière ronde, douce, presque moelleuse, tendue par une acidité arachnéenne qui étire longuement le vin (bu plus frais, elle est plus puissante et plus tranchante, avec une matière plus "grasse"). L'équilibre est absolument superbe.

La finale mâchue est d'une grande puissance aromatique, avec un retour sur le coing, les épices et les agrumes confits. Assez jouissive, pour tout dire. Pour 8,10 € la bouteille, on ne peut rien lui reprocher...



Vouvray demi-sec 2004

On sent que ce vin n'est pas issu d'un terroir aussi puissant que le précédent. Il "pulse" moins. Ses 15 g/l de sucres résiduels qui le rendent légèrement moelleux le rendent peut-être plus facilement abordable que le précédent.
La robe est proche de la précédente.

Le nez est plus discret, avec également du coing et des notes plus racinaires (gingembre).

La bouche est ronde, enveloppante, moelleuse, avec une fraîcheur tonique, soulignée par une belle amertume évoquant la gentiane.

La finale, légèrement douce, se poursuit longuement sur ces nobles amers, entre le coing, la Suze et le gingembre confit. A 7 € la bouteille, c'est vraiment cadeau !

3 commentaires:

  1. Bu ce midi Les Perruches ... 8,10 euros, c'est fou ! (et "inratable"). Miam.

    RépondreSupprimer
  2. Ces vins ne sont pas pour tous, mais, à l'exception du demi-sec que je viens de vous commander, j'ai gouté toutes les cuvées de ce domaine (qui a malheureusement stoppé son activité) que vous avez mis en vente. Je suis un grand fan ! Aux lecteurs : il faut en prendre une, et si vous aimez vous serez accro. Les tests faits avec les amis ne donnent pas de résultats ambigus : ils aiment ou n'aiment pas. Et parmi ceux qui aiment, tous sont fans comme moi !
    Le Moelleux de 2003 était top aussi : mis avec un fromage et il a continuer sa lancée sur le dessert. Il était à 15 euros, et ce fut pour moi le meilleur vin de la soirée malgré les "étiquettes" qui l'ont précédés (donc pas au même niveau de prix).

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour!

    Excuse my English, but I also came upon recently some cases of 2004 Lemaire-Fournier Vouvray La Coudraie. It's very good, still fresh and off-dry. Acidity is soft but still vibrant. I only found out recently that this domaine no longer exists. Do you know present wines of Nicolas Renard? Merci!

    Alex Bernardo

    RépondreSupprimer