mercredi 25 novembre 2015

Seibel : la perfection n'est pas forcément ch...


Cela faisait quelques semaine que je regardais quotidiennement la palette où est rangé le Seibel, histoire de le regoûter lorsque  nous basculerions sur le millésime 2014. Eh bien voilà, c'était hier. Là, j'admets, contrairement à  certains vins, il y a un a priori très positif : 2013 et 2012 étaient extra. Avec une année comme 2014 et un savoir-faire de mieux en mieux maîtrisé, on pouvait s'attendre au minimum à du très bon. Mission réussie !

Pour ceux qui connaissant déjà les précédents millésimes, nous sommes sur un fruit plus mûr, avec moins de floral, et une matière un plus plus dense. Ce qu'il perdu en délicatesse, il l'a gagné en texture, d'une perfection qui ferait rêver un paquet de vignerons. On est quasiment sur l'archétype du vin parfait, sans tomber du tout dans le ch... Au contraire, il est d'une gourmandise irrésistible.

La robe est pourpre sombre aux reflets violacés.

Le nez est fin et intense, sur la cerise noire, le noyau, la pivoine et les épices.

La bouche est à la fois tendue et ronde, avec une matière charnue au toucher soyeux, mais surtout une sensation de fraîcheur pulpeuse relevant du démoniaque.

La finale finement mâchue est très savoureuse, persistant longuement sur le noyau, les épices, et des notes salines, avec ce goût de Reviensie qui ne vous lâche pas (oui, je l'écris comme ça : ça sonne comme Ambroisie, la boisson des dieux). 

Ce Seibel pourra convenir à quasiment tous les plats, du filet de boeuf au magret de canard en passant par le thon et le poulet rôti. Et même un dessert aux fruits noirs. A 11,50 €  la bouteille, c'est un joli cadeau à se faire ou à offrir aux gens qu'on aime.



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