vendredi 18 novembre 2016

Monfarina : la fraîcheur de la montagne !


J'avais déjà parlé de cette cuvée Monfarina l'année dernière. Si j'étais fainéant, je pourrais faire un copié/collé, car l'argumentaire reste le même : au prix d'un Apremont qui vous décape les gencives, vous avez un vin blanc rond et frais, qui ira aussi bien avec les huîtres, la raclette ou le fromage de chèvre. Et en plus il est bio et peu sulfité. 

La robe est jaune paille.

Le nez est mûr et expressif, sur le coing, la poire confite, le miel et une touche de "pierre chauffée au soleil".

Étant donné l'aromatique, on s'attendrait presque à un vin demi-sec/moelleux. Eh bien, pas du tout. La bouche est ronde, friande, très eau de roche/caillouteuse, avec la saveur et le fruité d'une (bonne) pomme Granny Smith, et avec un peu d'imagination, on peut aussi trouver de l'huître (Cap Ferret. On est précis, chez Vins étonnants...). 

La finale est délicieusement astringente – pour peu que vous appréciiez cette sensation – avec un toucher crayeux et des notes citronnées. Cette sensation se prolonge assez longuement, avec cette impression de dessoifer, comme je l'avais évoqué l'année dernière. 


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