mardi 24 janvier 2017

Vol de petits dragons annoncé


Il n'y a pas encore eu d'études de réalisées pour savoir si les dragons contribuaient à l'émission de particules fines lorsqu'ils crachaient leurs flammes. Toujours est-il qu'ils avaient le droit de circuler hier lundi dans le Limousin puisqu'ils ont atterri dans notre entrepôt à 14h32. À peu près aussi populaires que Eliott, les Petits dragons de Malavieille sont de retour ! Vous pourrez faire autant de fois que vous voulez le tour de la bouteille : vous ne trouverez pas le millésime. Celui n'apparaît que sur le bouchon une fois la capsule étêtée : 2015. 

Si l'on reste sur un profil aromatique assez proche – peut-être un boisé un peu plus discret ? – ce 2015 a un peu moins de sucre résiduel que le 2014 ou le 2013. On va dire que l'on est entre un sec et un demi-sec (je dirais entre 5 et 10 g). Ce qui fait que ce vin conviendra très bien pour l'apéro, mais aussi le foie gras, les crustacés, les viandes blanches, les fromages à pâtes dures...  (j'éviterais les desserts). Bref, à part les enfants qui n'ont pas le droit d'en boire, c'est l'ami d'à peu près tout le monde :-)

La robe est or clair, avec des larmes sur les parois du verre.

Le nez est intense tout en restant aérien, sur l'ananas rôti au beurre, la poire au sirop et une touche fumée/grillée.

La bouche est traçante, tendue par une acidité "laser", mais heureusement enrobée d'une matière dense et mûre, charnue, au fruit (exotique) expressif.

La finale est tonique, puissante, mêlant les amers typiques du Chenin à la fraîcheur exacerbée du Petit Manseng. Il y aussi une p'tite astringence qui vous agace les papilles, mais on est dans l'agression jouissive, si bien que l'on en redemande encore. À 9 €, faut pas se priver... 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire