mardi 7 mars 2017

A table métisse : le chaînon manquant


Certains d'entre vous avaient bu À table, un rosé coloré de Fabien Jouves. J'en avais parlé ICI. C'est marrant de se relire, car je m'aperçois qu'il y a pas mal de ressemblances entre le texte de 2015 et celui d'aujourd'hui : le nez qui sent le raisin, la vinosité, la notion de chaînon manquant entre rosé et rouge.

Ce Métisse est tout de même différent : il n'est carrément plus rosé – tout en ne ressemblant pas vraiment à un rouge – et a une plus grande intensité gustative. Mais sinon, toujours pas de tannins, du fruit et des épices. Au réchauffement, du gaz carbonique pointe son nez, mais rien de bien méchant. On est loin d'un Fanta goût fruits noirs... ;-)

La robe est entre le pourpre et le grenat, avec une turbidité certaine.

Le nez est fin, sur le jus de raisin rouge légèrement épicé (rarement senti un vin qui faisait autant jus de raisin)

La bouche est ronde, ample, aérienne, avec une matière soyeuse, tendue par une fine acidité qui se prolonge jusqu'en finale. L'ensemble est séveux/vineux, ne ressemblant pas à grand chose de connu.

La finale est franche, avec toujours cette fine acidité, soulignée par un subtil duo amertume/astringence, mais aussi une persistante vinosité  et des épices en pagaille. C'est vraiment sympa, aussi bien bu frais qu'à température ambiante.

Il pourra accompagner un casse-croûte charcutaille/fromages mais pourquoi pas une paella ou un couscous. Un vin multifonction à prix raisonnable (8.00 €)



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