lundi 11 septembre 2017

Chardo né autre part...


(ça s'écoute en écoutant du Maxime le Forestier). Il ne faut pas chercher dans cette cuvée Gaïa signée Barouillet un succédané à un blanc bourguignon, si ce n'est peut-être certaines cuvées levroutées mâconnaises. Si filiation il devait y avoir, on pourrait voir plutôt dans ce vin un Morillon du Nord (relatif, certes). En effet, Gaïa ressemble un peu au Chardonnay surmaturé de Jeff Carrel tout en tombant moins dans l'extrême ( équilibre plus frais,  pas de sucres résiduels). Si vous lui trouvez des bons compagnons de table – foie gras légèrement fumé, jambon cru élevé longuement, volaille crémée aux champignons, pâtes dures affinées... –  il devrait réjouir tous vos convives :-)

La robe est jaune d'or assez intense.

Le nez est intense, sur la poire au sirop, la pomme chaude, le beurre noisette et le pain d'épices.

La bouche est ronde, douce, enveloppante, avec une chair dense et moelleuse, et une fraîcheur provenant plus de la sensation minérale/caillouteuse que de l'acidité perçue. C'est néanmoins bien équilibré, sur une aromatique généreuse dominée par la pomme rôtie au beurre. 

La finale finement crayeuse – signature du terroir argilo-calcaire – se mâche avec plaisir, avec toujours ce bon goût de pomme beurrée/épicée qui persiste assez longuement. 


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