lundi 27 août 2018

Pinot noir Stierkopf : sous le gaz, le bonheur !


Je n'avais pas encore eu l'occasion de goûter le Pinot noir Stierkopf 2017 de Rietsch – je l'avais rencontré avant mise à la Dive. Une sorte d'instinct m'avait incité à l'ouvrir à l'avance car je pressentais qu'il y aurait du gaz carbonique à l'ouverture : ça n'a pas raté. Il était bien perlant en bouche. Autant je peux apprécier cela sur certains blancs sudistes à qui ça apporte de la fraîcheur, autant j'ai vraiment du mal sur les vins rouges : ça durcit la bouche, et surtout casse la dynamique du vin. La belle tension est hachée par des centaines de bulles microscopiques. Secouage à répétition, donc, avec des phases de repos de 5 mn. À un moment, plus rien ne s'échappe, même après 10 mn de repos. C'est bon, on peut commencer à déguster... 

La robe est rubis sombre translucide.

Le nez est fin, évoquant un parfum, sur des notes de rose, de griotte – noyau inclus – et d'épices douces.

La bouche est ronde, très ample, aérienne, avec une matière fine et (très) fruitée qui vous emplit le palais. Elle gagne progressivement en densité et en mâche tout en restant dans un registre gourmand/glouglou.

La finale crayeuse à souhait signe le terroir calcaire. Mais c'est le fruit et la rose qui l'emportent, et le suffrage du dégustateur par la même occasion !

Voilà un vin sans sulfites ajoutés qui plaira aux amateurs du genre qu'à ceux qui veulent s'y initier en douceur, à condition que l'étape du dégazage ne les décourage pas.


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