mercredi 19 septembre 2018

Prendre son contre-pied (bis)


En novembre dernier, je vous avais parlé de Contre-pied rouge. Je ne savais pas alors qu'il allait avoir un frère blanc. Le premier était une réinterprétation glou-glou du cépage Durac. Cette fois-ci, la famille Plageoles s'attaque au Mauzac blanc. Il a la réputation d'être plutôt tristoune, pas très aromatique. Cette cuvée Contre-pied prouve que ce n'est pas forcément une malédiction : il y a moyen de le rendre très sympa et même irrésistible !

La robe est jaune pâle, très légèrement trouble (fin non filtré).

Le nez est appétant, sur les fruits jaunes (pêche/abricot), une touche légèrement muscatée,  et même une pointe d'angélique pour apporter du peps. 

La bouche est ronde, fraîche, gourmande, avec une matière finement charnue, croquante, et une aromatique très expressive sur le fruit (jaune, toujours), l'amande... et encore le muscat en arrière-plan. 

La finale est nette, tonique, avec un bon goût de raisin frais, et de subtils amers (noyau d'abricot) qui évitent toute lourdeur. Puis arrivent des épices qui prolongent agréablement le vin. Y a bon !

Franchement, pour 11.00 €, il n'y a vraiment rien à redire, sachant que c'est bio, très peu sulfité, toussa... Et surtout, ça réhabilite méchamment le Mauzac. Merci les Plageoles !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire