vendredi 26 octobre 2018

Chacun sa muse : la nôtre est liquide !


Devant nous réapprovisionner en Pot de vin rouge et en Malepère Prestige, nous en avons profité pour essayer la bulle muscatée du domaine qui s'appelle Muse de Guilhem. À peine arrivée, déjà testée – faut bien en parler un minimum sur le site. Eh bien on va dire que c'est une sacrée bonne pioche ! À mi-chemin entre Pépettes blanc et un Moscato d'Asti – 8 % d'alcool, 60 g/l de sucres résiduels – cette cuvée nous offre le meilleur du Muscat sans en faire trop. C'est fin, très gourmand. Le seul reproche que l'on puisse lui faire, c'est une trop grande buvabilité qui le rend sacrément dangereux : il faut un sacré self control pour ne pas s'enfiler toute la bouteille !...

La robe est jaune pâle avec un fin cordon de bulles.

Le nez est appétant, sur des notes muscatées : fruits jaunes (pêche, melon), fleur d'oranger, rose, verveine...

La bouche est éclatante de fraîcheur, avec une matière (très) fruitée et désaltérante qui se déverse dans le palais tel un torrent de montagne, tonifiée par des fines bulles crépitantes. On sent qu'il y a du sucre (60 g/l) mais il est parfaitement intégré et ne pèse pas du tout.

La finale dévoile une mâche savoureuse, finement astringente, avec un retour des notes florales/fruitées, mais aussi mellifères. Le sucre reste là encore très discret, "absorbé" par le perlant acidulé du vin. Le tout se prolonge sur la fleur d'oranger et le muscat.

Malgré la discrétion du sucre, je vois plus vin en dessert pour accompagner une tarte aux pommes (ou poire, abricot, pêche...) ou bien une salade de fruits (bien de chez nous, ou exotiques).


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