mardi 9 avril 2019

Cabrol (1) : le blanc


Ça y est  : les vins du domaine de Cabrol que nombre d'entre vous ont acheté en "vente privée" viennent d'arriver. Aujourd'hui, je me la joue fainéant en ne dégustant que le blanc (le seul qui était à bonne température). Demain, les rouges se seront réchauffés. Je pourrai les attaquer avec mon arme favorite : le tire-bouchon !

Un seul vin, donc, mais pas moins de cinq cépages :  chenin 33%, gros manseng 30%, grenache blanc 17%, viognier 16% et sémillon 4%. Et comme ils sont plantés sur un terroir argilo-calcaire à 300 m d'altitude – et 70 km de la mer – on est loin du blanc sudiste lourdaud. Découvrons ensemble ce vin vraiment étonnant. 

La robe est jaune paille, brillante. 

Le nez est tentateur, sur la mangue, l'abricot, le chèvrefeuille, la fleur d'acacia et le beurre noisette. 

La bouche est ronde, fraîche, pulpeuse, avec l'impression de croquer dans la baie de raisin. Rarement un blanc – hors vin de macération –  ne m'a paru  aussi dense, à la limite de la "tannicité". 

La finale très crayeuse confirme cette impression, tout en déployant une belle gamme aromatique – fraîche et gourmande – sur les fruits blancs et jaunes, la violette et le noyau d'abricot. 

On n'est donc pas sur un vin glouglou à boire distraitement. Il réclamera des chairs fermes (chapon, turbot) et des fromages denses (tomme de brebis ou Beaufort, par ex). 


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