mercredi 26 juin 2019

Scoop : je suis Coquette !



Cela faisait 2-3 jours que je tombais sur des vins qui ne me causaient pas. Trop ci, pas assez ça. Je commençais à me demander si le problème, c'était eux ou moi. Et puis, j'ouvre cette bouteille de Coquette, la dernière création de Jipé Rietsch. Et pffffiou, t'es embarqué direct rien qu'en mettant ton pif  au-dessus du verre. Et contrairement à certains "vins de macération", la bouche est toute aussi belle que le nez, voire encore plus. Coup de cœur total !

Nous sommes sur une macération de grappes entières de gewurztraminer et riesling, élevée sur lies durant 7 mois (14 mg/l de SO2 total). 


La robe or rose pâle  fait plus penser à un Côtes de Provence qu'a un vin orange roots

Le nez d'une délicatesse inouïe évoque la rose, la fleur d'oranger, le marzipan, les épices orientales, mais nimbés d'un halo à la Turner *.

La bouche est de grande ampleur, tapissant le moindre mm² de votre palais d'une matière douce, charnelle, caressante… mais aussi fraîche, fruitée, épicée généreusement. Le tout dégageant une harmonie rare, une évidence totale. 

La finale réussit à ne pas rompre le charme tout en gagnant en peps, en intensité et j'oserais dire en "mordant", avec ce très beau duo amertume/astringence (=  cédrat )qui se prolonge – subtilement –  sur la rose et les épices  vous rappellant qu'il y a du gewurz' dans ce vin. 

Un instant magique … certes pas donné (16.90 €), mais qui vaut largement le prix dépensé tant il apporte du plaisir, avec en plus le sentiment de n'avoir jamais bu un vin qui ressemble à ce Coquette.

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* J'allais écrire David Hamilton, mais le sulfureux photographe n'est plus fréquentable depuis que certains de ses modèles ont dénoncé ses agissements.  


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