jeudi 19 décembre 2019

Pique Basse : l'incontournable trio



Les vins du domaine Pique-Basse sont de retour, avec –  entre autres –  ses trois cuvées les plus populaires, aux personnalités très différentes : Brusquembille, la bourrue au bon cœur, Chasse-cœur, l'élégante, et l'As du Pique qui prend sans vergogne le meilleur des deux. Mais peut-être ne les connaissez-vous pas encore ? Voici l'occasion de les découvrir !





70 % Syrah, 30 % Carignan

La robe est pourpre très sombre, à peine translucide.

Le nez expressif évoque les fruits noirs sauvages (mûre, prunelle), le poivre timut et l'eucalyptus.

La bouche est ronde, ample, veloutée, déroulant une matière dense, charnue, au fruit sombre, mais très frais aromatiquement. L'ensemble est équilibré, déjà très accessible, avec du monde dans le verre sans que ce soit fatiguant.

La finale dévoile une mâche puissante aux tanins affirmés –  mais mûrs et policés – avec un fruit intense, rafraîchissant, et une persistance sur la cerise noire et le cacao en poudre.





80 % Grenache, 10 % Syrah % et 10%  Carignan

La robe est pourpre sombre translucide.

Le nez est fin, gourmand, sur la framboise, la confiture de myrtille et le poivre blanc.

La bouche est plus ample, plus ronde, avec une matière plus fine, plus enveloppante. Le fruit est plus "rouge" et solaire, tout en gardant une grande fraîcheur. Il y a également plus d'allonge et de tension. Bref, c'est plus élégant.

La finale poursuit dans la tension, avec juste une fine mâche, et le retour de la framboise poivrée ; puis une pointe crayeuse pour conclure, toujours dans l'élégance.



L'As du Pique 2016 (12.90 €)

75 % Grenache, 20 % Syrah  et  5 % Mourvèdre 

La robe est grenat sombre translucide.

Le nez est fin, profond, raffiné, sur la liqueur de framboise, l'encens, la pierre chaude et le poivre blanc.

La bouche est élancée, tendue par un fil invisible, déployant une matière finement veloutée nappant le palais avec générosité, et toujours une belle fraîcheur aromatique (même si on sent que ça chauffe en arrière-plan, avouons-le).

La finale est tonique, un peu plus mâchue que Chasse-cœur, avec une framboise plus exubérante, équilibrée par de beaux amers (noyau de cerise), et une persistance sur le poivre et la craie.

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