vendredi 21 février 2020

Bourboulenc, le retour !


Ce n'est pas faute de faire des réserves,  mais cela faisait plusieurs mois que nous n'avions plus de Bourboulenc. Que voulez-vous ? Christophe Barbier  – le vrai, pas le paltoquet à l'écharpe rouge – ne peut pas produire plus que ce que les vignes veulent bien lui donner. Comme l'année dernière, on sent que la cuvée a connu le fût (probablement les "vieilles" barriques de Terres salées) sans toutefois être écrasée par le bois. Mais la grosse différence – à l'instar du Brut de cuve dont je vous causais hier – c'est la fraîcheur nettement plus marquée sur le millésime 2019. Et ça, ça me plaît bien ! Ajoutons un prix (8.90 €) qui reste raisonnable par les temps qui courent. Je peux déjà vous l'annoncer : il sera en rupture de stock avant janvier 2021 !

La robe est or pâle, brillante. 

Le nez  est fin, mais foisonnant, évoquant l'agrume confit, le beurre noisette, le pain grillé, la craie humide, avec une (minuscule) touche vanillée. 

La bouche est ronde, pleine de fraîcheur, déboulant dans le palais comme un rû au printemps, avec une matière pure, limpide, éclaboussante, mariant les fruits blancs à des notes caillouteuses et fumées. 


La finale gagne en concentration et intensité, avec une fine mâche citronnée/crayeuse, et une belle persistance sur les notes fumées/grillées/salines. 



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