mardi 19 octobre 2021

Feux de Forez : la pépite au fond du trou

 

Ce matin, en rangeant les bouteilles amenées la veille dans le bureau, je me suis aperçu que j'avais oublié hier de déguster et de vous parler de Feux de Forez. J'ai imaginé au départ le rajouter au billet initial. Et puis, après l'avoir goûté, je me suis dit qu'il méritait une parution solo. Perso, je l'ai adoré. Eric R, moins, le trouvant un peu trop austère, pas assez Gamay. C'est justement le fait  qu'il ne fasse pas Gamay que j'ai apprécié. Vous le verrez un peu plus bas : il me faisait penser à l'ouverture presque plus à un vin blanc (dans un style cistercien / minéral) qu'à un rouge. Avec l'aération quelques heures plus tard, le fruit ressort plus, tout en restant d'une grande finesse / délicatesse. Décidément, il me plaît beaucoup, aéré comme non-aéré. 

La robe est grenat sombre translucide. 

Le nez est intense, sur des notes florales et fumées, avant que n'arrivent les fruits rouges confits  et les épices douces. 

La bouche est fine, élancée, tendue par un fil invisible, tout en déployant une matière élégante, sensuelle, aux multiples couches soyeuses qui s'entremêlent., offrant une sensation crémeuse. Là encore, le fruit est relativement discret, offrant plutôt un registre minéral / floral / épicé, rendant le vin plus classieux que gourmand.

La finale prolonge la tension de la bouche, avec un côté encore plus droit / pur /minéral, faisant presque plus penser à un blanc qu'à un rouge. La persistance est nettement plus grande que celle de Volcanique et Rézinet, sur des notes fumées / poivrées / épicées (et finalement fruitées, avec l'aération). 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire