mardi 18 octobre 2022

Hymne à l'avarice !


L'avarice, c'est l'un des sept péchés capitaux célébrés par David Reynaud. Car maintenant, le must est d'aller à l'encontre des commandements de l'Église. Je vous rassure : pour profiter de cette cuvée, vous n'êtes pas obligés de remplir une attestation certifiant que vous êtes avare ;-)

Elle est issue d'un cépage rarissime qui est replantée et diffusée depuis une dizaine d'années  : la mondeuse blanche, l'un des parents de la syrah. On peut donc comprendre pourquoi un producteur de Crozes-Hermitage s'y intéresse. Et quand on la goûte, on comprend plus encore : il y a une tension et une race évidentes qui ne peuvent qu'interpeller l'amateur de vins. On n'ose imaginer que ça pourra donner quand les vignes seront plus âgées, avec quelques années en bouteille. De grands vins en perspective. Mais déjà là, c'est p... bon !

La robe est or clair, brillante.  

Le nez est expressif, sur les fruits blancs rôtis au beurre et les épices douces finement toastées. 

La bouche allie ampleur et tension, avec une acidité laser qui happe dès l'attaque pour ne plus vous lâcher, et une matière aussi souple qu'intense, minérale que fruitée, séductrice que racée. Bref, la classe et la gourmandise dans le même verre. À noter un léger gaz qui rend le vin plus frétillant. 

La finale tonique est totalement raccord, exprimant encore plus de fraîcheur et de gourmandise, sans perdre la race et la minéralité. Ce que c'est bon !





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