lundi 31 août 2020

Y a du monde dans cette petite sirah !


Notre première livraison de L.A. Cetto ayant été un franc succès – il ne restait plus rien... – nous avons fait une deuxième commande en y ajoutant la "star" du domaine : la Petite Sirah. Pour rappel, ce cépage qui s'appelait Durif en France est un croisement de la Syrah et du Péloursin. S'il a quasiment disparu chez nous, il connaît la gloire au Mexique, et dans une moindre mesure en Californie.  Cette version est la plus "light" proposée par le domaine. Elle envoie du lourd malgré tout, et je ne connais pas beaucoup de vins français dans cette gamme de prix (9 €) qui pourront lui faire face. Ce n'est pas hyper subtil, mais sacrément efficace. Même moi qui suis plutôt "palais de fillette" trouve ça super bon, et m'en enquille plusieurs verres d'affilée avec plaisir. 

La robe est pourpre sombre translucide. 

Le nez est gourmand, sur la crème de fruits noirs,  le cacao et le poivre blanc, avec une petite pointe lactée. 

La bouche est sphérique, très ample, déployant une matière veloutée d'une densité impressionnante sans qu'elle présente de dureté tannique. Le fruit est très expressif; sous une forme pulpeuse/juteuse. Si la richesse de la matière est indéniable, ça reste bien équilibré – je n'irais pas jusqu'à écrire digeste, faut pas exagérer –  et plutôt frais à condition de le servir vers 15-16 °C. 

La finale gagne encore en puissance et concentration, avec des tanins bien présents (mais mûrs et fondus) sur des notes de cerise noire et de cacao, ce dernier persistant longuement. 




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