vendredi 29 avril 2022
L'Alliance idéale ?
Promo Frais de port et newsletter
Pour reprendre les habitudes d'avant Covid, le clin d'oeil de notre ami Delize !
jeudi 28 avril 2022
Cantalouette : une étonnante réunion de famille
mercredi 27 avril 2022
Une vraie cuvée de Gourmets
Si je suis enthousiasmé par de nombreux blancs de 2021, je suis plus partagé sur les rouges où, régulièrement, on sent qu'on est un peu juste en maturité. Faut dire que le mois de septembre a été assez pluvieux, et que le vigneron a dû ramasser dans les fenêtres les plus favorables, quitte à ce que les raisins ne soient pas complètement mûr (mais c'était ça, ou les perdre). Cette cuvée Les Gourmets de Verdier Logel s'en sort vraiment très bien dans ce contexte. C'est fin, gourmand, fruité, avec une fraîcheur qui fait un p... de bien après des années de vins "solaires". On est vraiment dans le côté positif du millésime !
La robe est poupre sombre bien translucide.
Le nez est fin, sur la prunelle, la griotte, avec une pincée de poivre et une touche de rafle.
La bouche est ronde, ample, aérienne, avec une matière d'abord très fine, quasi impalpable, puis gagnant progressivement en "pulposité". Le fruit est bien présent, entre cerise acidulée et myrtille (du Forez), et la fraîcheur des plus communicatives.
La finale démarre par une petite accroche canaille avant de repartir sur la griotte et les fruits noirs dans un style plus intense, avec une persistance sur le poivre et des notes sanguines / ferreuses.
mardi 26 avril 2022
Les Mamettes : le duel !
C'est la première fois que j'ai l'occasion de comparer deux Mamettes de Jeff Carrel. Cela grâce à une réapparition inattendue du 2019 que l'eclectic winemaker met en promotion à -30 % (soit 6.50 € la bouteille) Contrairement au 2021, les stocks seront forcément limités.
Pour rappel, nous sommes sur des vieilles vignes de grenache gris sur schistes (85 %) complétées par du carignan blanc sur granite. La vinification et l'élevage se font en barriques de 2 à 5 vins. Ce qui explique en partie l'aromatique décrite ci-après – le grenache gris pouvant apporter naturellement des notes fumées.
Les Mamettes 2019 (6.50 €)
La robe est dorée, brillante.
Le nez est expressif, complexe, sur les agrumes confits, une légère truffe, et des notes beurrées / fumées / grillées.
La bouche est ronde, ample, enrobante, avec une matière mûre, charnue, à la fraîcheur diffuse, et une aromatique complexe reflétant celle du nez, entre agrumes confits, mousseron, beurre noisette, fumée....
La finale prolonge la bouche en apportant un surplus de concentration, et une persistance sur la crème brûlée catalane et des notes grillées / fumées.
Les Mamettes 2021 (9.50 €)
La robe est or pâle, brillante.
Le nez est vif, frais, sur les agrumes (citron, pomelo), la sauge, les embruns marins et de fines notes fumées.
La bouche est toute aussi vive avec une fine acidité qui apporte de la tension, et une matière ronde, fraîche, croquante, mêlant les notes citronnées aux arômes fumés et légèrement beurrés.
La finale est tonique, avec toujours cette acidité en colonne vertébrale, complétée par de nobles amers, avec un retour de la sauge, des agrumes, et des notes beurrées / fumées.
Commentaire après match : difficile de départager, car les deux vins n'ont plus grand chose à voir. Le 2019 a gagné en rondeur et en complexité, alors que le 2021 a la fougue de la jeunesse. Par contre, le 2019 gagne à être bu dans l'année qui vienne, alors que le 2021 pourra tenir plus longtemps – même si son aîné de deux ans montre qu'il évolue plutôt rapidement.
vendredi 15 avril 2022
Bonnes vacances en compagnie de Cazebonne !
mercredi 13 avril 2022
Gemini : un nouveau cap dans le plaisir !
mardi 12 avril 2022
Madone : les 2021, suite et fin(s)
Il y a deux mois, je vous avais parlé des 2021 qui venaient d'arriver de la Madone, mais il nous restait des 2020 sur trois cuvées sur lesquelles je n'avais rien dit. Les voici donc maintenant. Le Sauvignons est à l'image de la Roussanne : d'une fraîcheur spectaculaire, peut-être même trop pour certains. En tout cas , ceux qui trouvaient que les blancs de ces dernières années devenaient un peu trop mous devraient être ravis. Quant aux Gamay's et Rougeots, ils n'ont pas grand chose à envier au 2020 en terme d'intensité, si ce n'est qu'ils ont un taux d'alcool un peu plus bas. Il est à gager qu'ils feront partie des plus beaux vins de 2021.
vendredi 8 avril 2022
Domaine du Verdouble : il ne fait pas les choses à moitié !
La robe est pourpre très sombre, proche de l'encre.
Le nez est fin, mûr, concentré, sur les fruits rouges et noirs confits, avec une pointe fraîche résino-balsamique.
La bouche est à la fois ample et élancée, avec une matière aérienne au premier abord – gagnant progressivement en densité – qui vous bombarde le palais d'un fruit confit étonnamment frais, et une énergie surgissant de nulle part qui vous embarque de suite pour ne plus vous lâcher.
Elle se prolonge dans une finale concentrée et énergique, séveuse, dans un registre résino-balsamique très italianisant.
Le temps qui reste 2017 (14.50 €)
50 % Grenache et 50 % Syrah
La robe est grenat sombre translucide avec des reflets d'évolution.
Le nez est fin, aérien, sur des notes de Maury évolué : figue confite, pruneau, vinaigre balsamique, épices douces,
La bouche est aérienne et élancée, avec une grande tension apportée par une fraîcheur aromatique bluffante, portant une matière fine à l'aromatique intense dans un style résino-balsamique (oui, c'est une constante).
La finale prolonge la tension de la bouche avec une matière plus dense, aux tanins présents – mais patinés par le long élevage – et une persistance sur les fruits noirs confits, la réglisse et les épices douces.