Nous avons reçu il y a peu les 2022 du Mas Mellet que j'ai dégusté avec bonheur, particulièrement le "duo des Salines" qui ne ressemblent à pas grand chose de connu, même si d'aucun pourront leur trouver un petit air de Reynaud ou d'Anglore. La bonne nouvelle, c'est qu'on en a plus que d'habitude, permettant de faire plus d'heureux !
La robe est or clair, brillante.
Le nez est fin, sur la poire mûre, l'abricot, avec une touche florale (violette, chèvrefeuille) et épicée.
La bouche éclate de fraîcheur dès l'attaque avant d'offrir une matière ronde, ample, mûre, à la chair fine et gourmande, sur les fruits jaunes et les épices.
La finale savoureuse gagne en concentration et tonicité, avec une trame persistante sur des nobles amers (noyau d'abricot, écorce de cédrat).
La robe est grenat sombre aux reflets violacés.
Le nez est assez austère à l'ouverture, marqué par les notes fumées de la réduction. Il s'ouvre ensuite sur la prunelle, le poivre, le menthol.
La bouche est ronde, ample, finement veloutée, avec une matière initialement souple gagnant progressivement en densité. Aromatiquement, la cerise mûre domine, complétée par le laurier, le poivre et le cacao.
La finale offre une mâche savoureuse sur un fruit frais et intense, avec une persistance sur la quetsche et les épices de Noël.
La robe est vermillon clair aux reflets orangés.
Le nez est très discret, laissant s'échapper quelques petits fruits rouges confits, le pot-pourri floral et une touche fumée / épicée.
La bouche est ronde, très ample, aérienne, déployant une matière très fine, élégante, tonifiée et rafraîchie par un subtil perlant qui titille la langue. L'aromatique délicate navigue entre la fleur fanée et l'écorce d'orange amère.
La finale est plus vive et concentrée, avec un délicieux mordant provenant du gaz carbonique, et de nobles amers sur le noyau de cerise et la bigarade, prolongés par les épices douces. Un très beau rosé qui ne ressemble à nul autre.
La robe est grenat bien translucide aux reflets légèrement tuilés.
Le nez est intense et profond, sur la pivoine, la griotte, le noyau de cerise, l'orange ... et la crème brûlée [ oui, ça parait bizarre, mais c'est en fait très harmonieux et des plus tentants].
La bouche est ronde, ample, enveloppante, avec une matière finement pulpeuse / veloutée qui caresse le palais, et une aromatique superbement décadente sur les petits fruits rouges confits, l'écorce d'orange, la rose fanée.
La finale prolonge la bouche en douceur, se contentant d'un surcroît de densité et d'une subtile accroche canaille, avec une longue persistance sur les fleurs fanées, l'orange amère et une pointe de quinquina. C'est beau !
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