jeudi 21 décembre 2017

Barou 2016 : c'est (très) bon !


Nous avons reçu jeudi dernier les cuvées rouges du domaine Barou. Juste après les avoir photographiées pour le site, je me suis permis de les ouvrir afin de voir la différence avec les 2015. Je n'avais pas trop d'inquiétude pour le Saint-Joseph. Par contre, j'espérais en mon for intérieur que la Cuvée des Vernes soit moins "costaude" que l'année dernière. Si c'était le cas, ça nous aurait fait une chouette Syrah bio pour moins de 10 €...  Un dieu bienveillant doit m'écouter, car mon souhait est plus qu'exaucé :-)



La robe est pourpre violacé translucide. 

Le nez est intense, sur la crème de mûre, la violette, le poivre blanc, et une légère touche fumée. 

La bouche est ronde, ample, veloutée, avec une matière dense, charnue, au fruit croquant et épicé. C'est généreux, tout en restant frais et digeste. Si on se laissait aller, on en boirait des seaux (mais faut pas, hein : raisonnable tu seras). 

La finale a une mâche gourmande et énergique, très mûre/cerise noire, se poursuivant sur des notes poivrées/salines. Y a bon !!!



La robe est un chouïa plus sombre. 

Le nez est plus sur la retenue, par contre, avec une aromatique proche (fruits noirs, poivre, violette).

La bouche est longiligne, avec une tension qui vous happe de suite et ne vous lâche plus, avec une matière plus fine, soyeuse, gagnant progressivement en densité. Là encore, digestibilité et fraîcheur sont les maîtres mots. Mais on pourrait aussi ajouter "classe". 

On sent en finale que le vin est élevé en fûts (alors qu'avant, c'est insoupçonnable). Les tanins du bois ne sont pas encore totalement fondus. Il faut dire que la mise en bouteille est toute récente. À la sortie de l'hiver, tout cela devrait s'être harmonisé. Ceci dit, il n'y a rien de rédhibitoire : on sent une légère dureté en dégustation pure, mais en l'accompagnant (par ex.) d'un magret de canard, ça doit passer tour seul... 

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