mercredi 25 avril 2018

Oooh, Gabrielle (1) : les blancs


Les vins des Terrasses de Gabrielle sont de retour ! Nous parlerons prochainement du nouveau millésime de Ponpon le cheval et de Zero just for one day, mais pour l'heure, nous allons nous intéresser aux deux blancs. Soif d'idéal est désormais un classique du site, que beaucoup ont déjà pu appréciée. Huracan, c'est le p'tit nouveau de la bande. Il est atypique dans son assemblage (Petit Manseng, Chenin, Vermentino) et provient de deux terroirs très différents (schistes et argilo-limoneux). Une cuvée qui a donc toute sa place à Vins Étonnants ;-)



Soif d'idéal 2017 (7.50 €)

Roussanne, Grenache, Viognier, terroir de schistes de Berlou

La robe est jaune pâle, brillante. 

Le nez est très expressif, tout en restant fin/aérien, sur la violette, l'abricot, le melon ... et la pierre humide.

La bouche est élancée, avec une tension très schiste qui étire une matière ronde, mûre, sachant rester digeste au vu de la région et de l'assemblage (mais on est loin d'un Muscadet, hein). 

En finale, ce sont les (nobles) amers qui prennent le relais pour éviter tout sentiment de lourdeur : bigarade et quinquina contre-balancent les fruits jaunes. Puis arrivent des épices finement grillés qui prolongent le vin. 

Pour 7.50 €, c'est plus qu'irréprochable. D'autant que ce vin devrait pouvoir s'adapter à pas mal de situations : apéro, plats exotiques, viandes blanches, melon/jambon, fromages affinés... 



Huracan 2017 (9.50 €)

 Petit Manseng et Chenin sur schistes, Vermentino sur sol argilo limoneux 

La robe est jaune paille, brillante. 

Le nez fait plus mûr que le précédent, mêlant les fruits jaunes à la boutique de bonbons (sucre d'orge, Malabar ®).

La bouche est plus large que longue – marqué à vie par Mondovino, je suis – avec une matière mûre, à la chair dense, pulpeuse, à la limite du tannique, rappelant la texture d'un vin orange, sans l'aromatique typique.

La finale est puissante, intense, avec des amers plus marqués que Soif d'Idéal, mais aussi une certaine astringence (crayeuse), puis arrive – enfin ! – l'acidité typique du Chenin et du Petit Manseng qui trace sévère, renforcée par les amers (gentiane, écorce de pomelo). Ça envoie !


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