Lorsqu'on est la douzième génération de Tarlant en Champagne, avec une production qui se vend plutôt bien, il est tentant de ne surtout pas bousculer l'ordre établi. Beaucoup de grandes maison font cela à merveille, produisant des Champagne d'un ennui inégalable. Pas de cela chez les Tarlant : le XXIème siècle démarre en fanfare avec Benoît et Mélanie. Si le frère a rajeuni la palette des vins proposés en mettant en valeur les différents terroirs du domaine, la sœur a donné un coup de d'jeunz et de strass à la communication en pariant sur le buzz - cf la désormais célèbre QV Discobitch – et les réseaux sociaux *.
Passer une matinée avec Benoît est passionnant, car cela vous permet de mieux saisir l'étendue des facteurs à maîtriser pour faire un grand champagne. À la vigne d'abord, où il est indispensable de connaître les sols des différentes parcelles. Trouver les cépages les mieux adaptés en fonction de ceux-ci. Tenir compte aussi de la pente, de l'exposition. Travailler ou non les sols. Y semer des couverts adaptés. Traiter peu, mais bien. A ce sujet, la question d'officialiser la démarche écologique du domaine n'est pas encore tranchée.
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