Philippe et Sylvie de Bois Moisset sont passés cette semaine à l'entrepôt de Mâcon. Ils en ont profité pour me faire déguster le nouveau millésime récemment mis en bouteille dont ils ont raison d'être fiers.
Tous les vins sont sans sulfites ajoutés (ce qui est encore plus remarquable)
La robe est dorée, légèrement trouble (la bouteille vient de voyager.
Le nez est fin, mûr, confit, sur la pomme chaude et la mirabelle.
La bouche est ronde, fraîche, fine, avec un perlant tonique et une subtile amertume.
La finale gourmande gagne encore en dynamisme, étirée par une acidité traçante et soulignée par de nobles amers (noyau d'abricot).
La robe est jaune pâle, brillante.
Le nez est gourmand, sur la groseille à maquereau et le pomelo rose, suivi d'une touche florale.
La bouche est ronde, fraîche, pulpeuse, avec une matière charnue, moelleuse, fruitée, équilibrée par de beaux amers.
La finale est intense et savoureuse, avec là encore des amers des plus réjouissants (signature du millésime ?)
La robe est grenat sombre, un peu trouble.
Le nez est tentateur, complexe, sur la cerise confite, le noyau, l'encens et les épices.
La bouche est élancée, tendue par un fil invisible, tout en déployant une matière intense, séveuse, profonde, aux tannins finement veloutés.
La finale gagne encore en concentration sans durcir le moins du monde, sur une aromatique confite et épicée. C'est extra, aurait dit Léo.
Nous avons fini par un Rencontre 2019, que j'ai omis de recommander. Un tort. Mais on reprendra, promis juré !
Par contre, la magnifique Marguerite (Duras) est de retour !
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