La Bette n'a pas vraiment besoin de moi pour se vendre. Elle fait partie des cuvées phares de Jeff Carrel. Mais comme l'année dernière, le 2016 était franchement fermé lorsque nous l'avions reçu, je voulais savoir si le 2017 qui vient d'arriver allait nous jouer le même numéro. Réponse : eh bien non, ça se boit déjà très bien. Seule la finale est encore un peu serrée, mais d'ici un mois ou deux, ça devrait se "décontrachter".
La robe est pourpre sombre translucide.
Le nez est charmeur, sur la crème de mûre, la violette, les épices douces et une pointe de fumée et d'encens.
La bouche est ronde, ample, avec une attaque d'une incroyable fraîcheur qui apporte de la tension. Elle propulse une matière veloutée au fruit mûr, intense, au toucher entre soie et velours.
La finale se fait plus accrocheuse, avec des tanins encore saillants, avec un retour de la mûre et des épices, s'achevant sur des notes crayeuses.
Pour l'instant, il ne faut pas en faire un vin d'apéro, mais si vous l'accompagnez d'un plat un peu riche/gras, la Bette glissera dans le gosier sans la moindre accroche, tout en vous offrant un fruit et une fraîcheur rares dans le Roussillon (à prix tout doux : 8 € l'unité, 7.65 € par 6).
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