Les dernières Vignes perdues de Jeff Carrel datent du millésime 2017. En découvrant ce 2021, je retrouve les belles sensations que j'avais eues à l'époque. Alors même que je ne suis pas un fou des vins où l'on ressent les marques de l'élevage sous bois – euphémisme – ben là, j'adore. Faut dire que c'est un mariage d'amour avec le grenache gris sur schistes. J'ai même tendance à penser qu'un élevage en cuve rendrait le vin plus banal.
La robe est jaune paille, brillante.
Le nez est fin, sur le beurre fumé, la brioche toastée et une touche de caramel (au beurre).
La bouche est à la fois ample et élancée, avec une tension qui vous saisit dès l'attaque pour ne plus vous lâcher, et une matière dense et énergique, vibrante, qui envoie du lourd sans l'air d'y toucher, d'autant qu'elle réussit à rester très aérienne.
La finale prolonge la tension de la bouche en conservant la finesse tout en envoyant un uppercut final sur des notes fumées, salines et beurrées.
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