mardi 28 février 2017

Grenache des Costas : l'effet 2015


À un jour près, j'allais rater une tradition étonnante mise en place il y a deux ans. Je vous avais  parlé le 10 février 2015 du premier millésime (2013) du Grenache des Costas. Puis le 17 février 2016, je vous avais parlé du 2014. En ce dernier jour de février 2017, voici donc mon point de vue sur le 2015. Globalement, on reste sur le même style, si ce n'est que 2015 est tout de même un millésime plus solaire que les deux précédents. Nous avons donc droit à une version un peu plus exacerbée/généreuse  que les deux précédentes. Certains apprécieront ce surcroît de puissance – y en a qui aiment que ça dépote –  d'autres moins. À vous de vous faire votre idée ;-)

La robe est pourpre violacée très sombre, opaque.

Le nez est gourmand, sur la confiture de cerise noire qui bouillonne dans le chaudron et dans laquelle votre Mamie aurait versé une pincée de cannelle et une autre de cacao.

La bouche démarre plutôt tendue/élancée/soyeuse, avant de rapidement s'élargir et se densifier en s'orientant vers une matière charnue, veloutée, juteuse/fruitée en diable.

En finale, on passe une nouvelle étape vers la densification. C'est tellement puissant/concentré que vous avez plus l'impression de manger que de boire. Ca reste néanmoins, frais, équilibré et gourmand pour peu qu'on apprécie les mâches solides/roboratives.

La place évidente de ce vin est en accompagnement d'une épaule d'agneau confite longuement ou d'une daube de boeuf au cacao. Il vaut mieux l'éviter pour l'apéro ;-)


1 commentaire:

  1. Cuvée dense et opulente mais sans lourdeur.Je regrette de ne pas en avoir pris en passant,on va remédier à cela.

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