Le Pinot noir de Meyer s'étant épuisé un peu trop rapidement, nous nous sommes "consolés" avec le Pinot noir de Rietsch qu'Eric R. avait dégusté avec bonheur en février à la Dive. Comme son prédécesseur, il n'a pas de sulfite ajouté, mais il en contient tout de même 20 mg naturellement (ce qui reste très faible).
Sa robe est d'un léger rubis, faisant presque grenadine pour grandes personnes.
Le nez est fin, très pinotant, entre griotte, pivoine, terre humide, poivre et tabac brun.
La bouche est ample, souple, limpide, toute en rondeur, avec un fruit expansif, à la bonne humeur communicative.
Les tannins se ressentent un peu plus en finale, mais cela reste encore bien souple, sur les fruits rouges épicés, avec des notes de poivre persistantes. Vraiment un régal !
Il demande par contre une bonne aération (non, il n'est pas fragile) : ouvrez-le la veille ou carafez-le.
Il demande par contre une bonne aération (non, il n'est pas fragile) : ouvrez-le la veille ou carafez-le.
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