mardi 13 mai 2014

Un repas très étonnant

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À Vins étonnants, nous vendons 99 % via internet, mais nous avons de temps en temps des clients qui passent nous voir dans nos locaux, qu'ils soient juste de passage ou locaux. Mathieu habite comme moi à Ambazac. Nous avons fini par sympathiser, et j'ai profité du dernier pont pour l'inviter avec sa femme à dîner à la maison.

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Le concept de la soirée était de montrer que l'on pouvait servir des vins "modestes" avec un repas "gastronomique". Si tant est qu'ils soient bien choisis, et que les accords avec les plats soient soignés. Je voulais servir avec ces sucettes au parmesan et aux noisettes (voir la recette) un Chardonnay Extra-Brut de Denois (9.60 €), mais Mathieu m'avait proposé d'amener un Champagne Ultradition de Laherte (venant aussi de chez nous).

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Une offre difficile à refuser, même si elle mettait à mal dès la mise en bouche le concept originel. Mais nous ne l'avons pas regretté, car il était vraiment très bon, avec des bulles d'une grande finesse, une bonne fraîcheur, et il se mariait bien avec les sucettes.

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Par contre, nous n'avons pas dérogé par la suite. Avec cet effeuillé de cabillaud au pomelo rose et aux citrons confits, le vin était bien "modeste", en la personne d'un Pacherenc de Vic Bilh sec du domaine Capmartin (8.00 €)

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Sa vivacité, sa pureté cristalline, ses arômes d'agrumes, répondaient parfaitement au plat.

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... et son jus de persil à l'oignon nouveau, nous sommes partis sur un vin plus en rondeur, avec une acidité moins saillante, mais bien là, et toujours de belles notes d'agrumes mêlée à des parfums de fleurs blanches.
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C'était un Côtes de Duras 2013 de Nadia Lusseau (7.60 €)

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Nous avons poursuivi avec de la selle d'agneau en croûte d'olive noire et genièvre, avec certainenement le plus bel accord de la soirée. Car en effet, les arômes balsamiques/résineux du vin répondaient bien à ceux de l'olive et de la baie de genièvre, mais en plus, la douceur de la texture du vin épousaient à merveille la tendreté de la viande. Un vin trois fois plus onéreux n'aurait pas mieux convenu.

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Pour le fromage, j'avais un comté de trois ans d'âge, légèrement saupoudré de curry et noisettes grillées. Je n'avais pas choisi la voie évidente du Jura, mais pris un blanc du Languedoc très légèrement oxydatif, pas plus causant que cela lorsqu'il était bu seul, et qui est devenue une vraie p'tite bombe au contact du vin épicé.
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Nous avons fini avec un crumble aux fraises et à la rhubarbe, glace à la vanille et financier à la clémentine., accompagné d'une bouteille offerte par un ami producteur il y a quelques semaines ... que j'ai également en boutique par le plus grand des hasards. 

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Comme pour le vin précédent, ce Pins 2012 de Tirecul la Gravière (13,00 €) s'est montré beaucoup plus expressif dès la première cuillerée de  dessert en bouche. Plus vif, plus intense, magique.

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Les recettes seront disponibles sur mon blog dans les prochains jours...

1 commentaire:

  1. Bravo pour cette belle initiative de combat contre les vins "élitistes".

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