Lorsque j'avais dégusté à deux reprises les Collioure(s) blancs au stand du domaine de Traginer, j'avais bu à chaque fois deux versions : une non-dégazée et une dégazée – car un vin blanc contient encore souvent du gaz carbonique résultant de la fermentation alcoolique, voire de la malolactique si elle a été faite. J'avais préféré de loin la version non-dégazée, plus fraîche et évidente. Aussi, avons-nous commandé cette version non-dégazée. Aujourd'hui, j'en ouvre une bouteille, et je me rends compte qu'il y a beaucoup plus de gaz que prévu ! Nettement trop à mon goût. Du coup, c'est agitation façon Orangina pour en éliminer une bonne partie histoire de retrouver les sensations de l'hiver dernier. Au bout d'une quinzaine de minutes – avec des pauses, je vous rassure – j'en suis venu à bout. Et chouette, je l'aime à nouveau !
La robe est d'un jaune d'or prononcé.
Le nez est expressif, sur des notes de fruits blancs bien mûrs (pomme, poire, coing), d'ardoise chauffée au soleil, avec une petite touche fumée.
La bouche est tendue, racée, avec une matière ample et enveloppante, d'une texture dense et douce, et une pointe de gaz qui apporte du peps et de la fraîcheur.
La finale se conclut sur de nobles amers et une mêlés à des notes fruitées/fumées/salines, avec une légère astringence qui donne de la mâche. On imagine bien ce vin avec des tapas ou un poisson grillé sur les sarments.
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