Ce matin, j'avais prévu de vous parler d'une bouteille que j'ai ouverte au printemps dernier ... et que j 'ai bue hier : elle était meilleure au bout de 4 mois ! Et puis, à 9h05 du matin, une palette provenant du Ch. Barouillet est arrivée, avec à son bord le Bergecrac 2018 – il y avait aussi le Pécharmant 2017, mais je vous en parlerai une autre fois. À peine photographiée pour la fiche du site, la bouteille a été placée au frigo une vingtaine de minutes, puis ouverte. Cette cuvée étant l'un des blancs les plus populaires du site – faut dire qu'à 8.50 €, c'est une affaire – je ne peux pas ne pas le déguster. Est-ce l'effet millésime ? Est-ce le savoir-faire toujours grandissant de Vincent Alexis ? Toujours est-il que c'est certainement le meilleur Bergecrac blanc que j'aie jamais bu !
La robe est or clair, brillante.
Le nez évoque la pomme chaude, les fruits exotiques (ananas/passion), tout en étant rafraîchi par le zeste d'agrume et une pointe terpénique/résineuse.
La bouche est vive, élancée, tonifiée par une fine acidité et un subtil perlant, avec une matière ronde, à la chair croquante/friande, alliant gourmandise et digestibilité. Le genre de vin que l'on boirait jusqu'au bout de la nuit (mais raisonnable vous serez...).
Le meilleur reste à venir dans la très belle finale qui réunit le meilleur de la Loire et du Sud-Ouest : on a l'amertume inimitable du chenin, le toucher crayeux du calcaire bergeracois, le pomelo/fruit de la passion du sauvignon, et toujours ce bon goût de pomme chaude, légèrement beurrée, pour finir longuement sur des notes salines/crayeuses/épicées. On se régale !
Alors certes, les quantités allouées sont nettement plus importantes que les cuvées domaine de Ganevat ou de Pierre Ménard. Mais nous finissons toujours par manquer de Bergecrac 2018 au bout de quelques mois. Ne reportez donc pas trop longtemps votre projet d'achat, sous peine de le regretter (à raison !).
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