Cela doit être mon sixième ou septième millésime de Papillon d'Orphée, et même si c'est un vin que j'ai toujours bien apprécié, il n'a jamais été aussi bon que cette année. On retrouve le miracle 2020 : un vin plus mûr que d'ordinaire sans que l'alcool soit plus élevé, des tanins plus denses et doux, plus de fraîcheur. Et déjà une grande accessibilité, au point où l'on peut se demander si ça vaut le coup de l'attendre tellement il est bon maintenant. Et il n'a pas augmenté : on est à un tout petit peu moins de 8 €.
Pour rappel, nous sommes sur un 100 % Braucol, appelé aussi Mansois à Marcillac ou Fer Servadou dans le reste du monde. La culture est bio dans l'esprit, avec une vinif' nature. Mais ça ne se sent pas du tout : tout le monde peut en boire, du moment qu'il a plus de 18 ans !
La robe est robe est pourpre sombre quasi opaque. Le nez est plutôt discret, sur le cassis frais, le poivre et ces notes ferreuses / sanguines typiques du cépage.
La bouche est ronde, douce, enveloppante, déployant une matière finement veloutée, pulpeuse, et exprimant un fruit mûr d'une grande intensité. Et puis il y a surtout une p... de fraîcheur qui semble surgir de nulle part. L'équilibre général est d'une rare justesse, surtout pour un "petit vin"
La finale monte d'un cran dans la concentration, la fraîcheur et la gourmandise, avec un fruit encore plus intense, vibrant, et une belle persistance sur la mûre, le cassis, le poivre et des notes "ferreuses"
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