C'est toujours une petite angoisse de déguster le nouveau millésime d'un best seller. Il y a la crainte de tomber sur un vin moins réussi que le précédent. Ce n'est pas pour rien que j'en parle sur ce billet concernant le Pinot noir de Jeff Carrel. Le 2018 n'avait pas été au niveau du 2017. Dieu merci, le 2019 était très bon. Et le 2020, donc ? Peut-être encore meilleur que son aîné d'un an ! Il faut vraiment être pinophobe pour ne pas aimer ce vin. Et le prix est tellement doux par rapport à ses homologues bourguignons !
La robe est grenat translucide.
Le nez est fin, sur la griotte confite, le noyau, la fumée, le pain grillé, et une subtile pointe de terre fraîche – et même de la rose fanée avec l'aération.
La bouche est ronde, ample, soyeuse, avec une matière douce et sensuelle qui vous nappe délicatement tout le palais. L'aromatique est dominée par la cerise rouge, complétée par l'écorce d'orange et le poivre blanc.
On retrouve ce trio dans une finale élancée à la mâche fine et savoureuse, avec une persistance sur l'orange amère, la framboise, les épices et ce goût de terre si typique du pinot noir.
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