Me revoilà de retour de vacances, (presque) frais et dispos, riche de belles expériences viniques. Histoire de faire une transition avec le dernier billet de juillet, je redémarre avec les vins du (presque) voisin, Nicolas Gonin, en dégustant ses deux rouges et le nouveau millésime de l'Altesse.
La robe est jaune paille brillante.
Le nez est riche, expressif, sur les fruits jaunes rôtis, le miel, les épices, avec une légère touche d'encaustique et de de fines notes beurrées / grillées.
La bouche est élancée, tendue par un fil invisible, déployant une matière ronde, ample, mûre, enrobante, au toucher moelleux, avec une fraîcheur acidulée qui prend progressivement son essor avant de s'épanouir en finale.
Cette dernière est soulignée par des nobles amers (noyau d'abricot, caramel au beurre salé) et persiste sur une acidité traçante d'une légèreté arachnéenne, avec une aura miellée / épicée.
La robe est pourpre sombre, translucide
Le nez est fin, sur la framboise, le poivre, la violette, avec une touche d'encens.
La bouche est ronde, ample, aérienne, offrant une matière fine dans un premier temps, laissant apparaître progressivement des tannins crayeux / poudreux. Cela n'obère pas un fruit pur, intense, et une sensation de grande digestibilité (11.5 % d'alcool).
On retrouve les tannins dans une finale mâchue mais très gourmande, sur la quetsche et la framboise; avec une persistance sur le poivre et la violette, et toujours ce toucher poudreux / crayeux.
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