C'est un message enthousiaste sur mon forum de vin favori qui m'a donné envie d'ouvrir cette bouteille de Muenchberg 2010. Comme son auteur le conseille, je l'ai ouverte, m'en suis servi un verre, puis ai patienté 24 heures avant de m'y attaquer sérieusement (rassurez-vous, j'avais d'autres bouteilles sous la main pour prendre mon mal en patience...).
La description est donc celle de J+1...
La robe intense est celle de l'or en fusion.
Le nez riche et fin à la fois évoque le miel, l'orange confite, le coing, la rose séchée... On ne sait pas trop ce que l'on est en train de respirer. Car cela m'évoquerait presque plus un Chenin (mais l'on sait que ces deux cépages sèment la confusion) ou pourquoi pas une Marestel ?
La bouche est toute aussi douce, caressante et aérienne que le superbe Gewurztraminer dégusté il y a quelques jours, avec néanmoins un supplément de tonicité et d'allonge. Afin d'apprécier cette belle texture, point trop frais tu le boiras (14-15°), car le froid le cassera.
La finale d'une rare intensité, entre sel et épices, vous met une grosse claque ! Pfffiooouuu, ça dépote grave !... On a plus l'impression d'une finale de vin jaune du jura que d'un Alsace, tellement c'est épicé. On imagine d'ailleurs bien ce vin avec un "couscous de la mer", une lotte au curry, des langoustines "thaïes". Les alliances devrait être magnifiques !
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