Dans cette mini-série consacrée aux femmes, comment ne pas évoquer Monica ? Sans plomber trop l'ambiance, on va essayer d'éviter toute blague grivoise, car la dame a qui cette cuvée est dédiée – l'épouse de Damien Coste, le producteur – est décédée il y a deux ans. Nous avons affaire ici à une vendange tardive de Mourvèdre (90 %) complété par un peu de Grenache noir (10 %). La vendange faisait 16 ° potentiel. La fermentation s'est arrêtée à 14 °. Nous avons donc (je vous laisse le temps de calculer...) 35 g de sucres résiduels ! Ce qui est peanuts étant donné la fraîcheur naturelle du Mourvèdre, mais évite de boire malgré tout un vin à 16 ° ;-)
Le nez est fin et complexe, sur la cerise (avec un côté amaretto), la "vieille prune", le havane (oui, je sais...), le cèdre, les épices...
La bouche est ample, douce, alliant droiture et grande fraîcheur gustative, avec un côté digeste et aérien (c'est pas massif, pas onctueux, pâteux, tout ça...).
Grande longueur en bouche (oui, je sais... bis), avec une fraîcheur aromatique sur des notes résineuse, entre cèdre et eucalyptus, avec aussi du noyau de cerise.
Je crois que ce vin irait parfaitement avec une recette réalisée il y a ... six ans (!) : un fondant au chocolat au poivre cubèbe (où l'on retrouve ces notes résineuses).
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