mercredi 29 octobre 2014

Nuit grave : un peu de patience...

 
Nous sommes passés depuis quelques temps du Nuit grave 2011 au Nuit grave 2012. Je me suis (horriblement !) forcé à ouvrir une bouteille, histoire de pouvoir vous conseiller à son sujet. On est pro ou pas.
 
La robe est grenat sombre translucide.

Dès l'ouverture, le nez est superbe sur l'olive noire, la violette, le poivre blanc, le tabac...

La bouche est plus dense que le 2011, avec plus de chair et de fruit, et une fraîcheur plus intense.

La finale est un peu plus ferme, s'assouplissant avec l'aération, sur des notes épicées, réglissées et fumées (cendre de cigare).
 
Ce vin a plus de puissance et de potentiel que le millésime précédent. Il ira certainement plus loin dans le temps. Mais il offre un peu moins de plaisir immédiat (même si c'est déjà très bon, tout de même). Bref, il faut faire preuve d'un peu de patience pour en profiter pleinement. Nous avons plein d'autres vins à boire en attendant (son grand frère Caminarèm, par exemple). En tout cas, pour 9,95 €, c'est définitivement l'affaire du siècle...
 
 

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