lundi 11 mars 2013

L'histoire du noir qui voulait être blanc...


Je sais pas pourquoi, mais certains noirs individus issus de la diversité semblent mécontents de leur sort et voudraient changer de couleur de peau. Bon, le plus connu est Michael Jackson, qui a presque réussi, avec un résultat de plus en plus hasardeux. Et puis il y le Pinot Noir. Comme BB, il n'a besoin de personne, il change lui même de couleur de peau en devenant blanc ou gris. Cela peut d'ailleurs poser souci à des viticulteurs qui ont cru planté du Pinot Noir et se retrouvent ici et là avec des couleurs différentes. C'est pour cela qu'il est autorisé dans tous les cahiers des charges des AOC bourguignonnes "rouges" jusqu'à 15 % de raisins blancs ou gris.

Source : Bacchuseries (à lire!)

Mais le Pinot Noir a un coeur blanc, et c'est pour cela qu'on l'aime. Si vous pressez sa baie délicatement, vous obtiendrez au final un vin blanc (en tout cas, très clair). C'est ce qu'a fait Laurent Barth pour produire son Pinot d'Alsace, et le résultat est vraiment très agréable.



La robe est d'un bel or rose (spécial dédicace à Jeff Carrel qui adorrrre cette couleur ;-)))

Le nez est fin, sur la poire bien mûre, le miel et les épices.

La bouche a une belle ampleur,  à la limite de la moellosité  tout en étant bien fraîche grâce un gaz (très) finement crépitant. On ressent bien le côté pulpeux du raisin, et puis toujours les épices.

La finale peut surprendre, car elle est un mélange de force et de douceur. D'un côté, presque tannique, de l'autre, quelques grammes de sucre qui apaisent cette "violence". À noter que lorsque l'on mange, tout se fond dans une belle harmonie.

Un vin qui pourra aller aussi bien à l'apéro que sur  des plats exotiques épicés, ou pourquoi pas une viande blanche.


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