Je ne vais pas vous refaire la leçon sur les vins de Supply-Royer. Pour cela, reportez-vous à mon billet sur le Bourboulenc de Nega Saumas. La Roussanne du Bramaïre est toujours un plus boisée dans sa jeunesse que ce dernier, mais avec deux/trois ans de garde, cela se fond totalement, et vous avez alors un très beau vin pour le prix d'un vin correct (11,50 €). D'où mon "Oh, wait" qui n'est pas du tout utilisé dans son utilisation habituelle, mais qui incite simplement à la patience de l'oeonophile.
La robe est dorée, brillante.
Le nez est intense, sur les fruits jaunes bien mûrs, le miel et les notes grillées/fumées.
La bouche toute en rondeur généreuse, solaire, réussit toutefois à être digeste et rafraîchissante (si on le sert à 10-12 °), avec des notes minérales et mellifères.
La finale confirme la richesse du vin, mêlant le melon confit, les épices douces et toujours ces notes grillées/fumées.
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