mercredi 7 décembre 2016

Restanques : le sud, même en hiver


Il faudra se faire une raison et prendre patience : les Restanques blanc et rosé ne seront de retour qu'au printemps prochain sur le millésime 2016. Par contre, sur la version rouge, l'élevage étant plus long, 2015 remplace depuis peu le 2014 ... et il est disponible. Ainsi pourrez-vous profiter de ce vin qui fleure bon le sud durant toute la période hivernale. Avec un peu d'imagination, vous aurez entendrez les cigales chanter dans le verre. Et peuchère, ça fait de suite chaud au cœur :-)

La robe est pourpre sombre, limite opaque. 

Le nez est fin et profond, sur des notes de fruits noirs confits, avec une olive noire hachée, une baie de genièvre écrasée, et quelques feuilles de menthe et d'eucalyptus légèrement infusées (pas en vrai, hein !).

La bouche est ronde, ample, avec une matière plutôt soyeuse au départ, veloutée ensuite, et une fraîcheur aromatique évoquant la Toscane (camphre, menthol, ciste) et apportant juste ce qu'il faut de tension. 

Ces notes "transalpines" non seulement persistent dans la finale mâchue, mais prennent encore plus d'ampleur dans ce registre balsamico-resino-mentholé que perso j'adore :-) Honnêtement, je partirais à l'aveugle sur un Chianti à 13-15 € la bouteille. Alors que c'est un Lubéron à 7.90 €. La magie de la biodynamie ?


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