Maxime, le neveu d'Odile et Jacky, a beaucoup appris ces 4 dernières années à la cave Verdier-Logel. Symboliquement, il était temps de mettre fin à sa cuvée Apprendre à Lyres. Néanmoins, il faut bien en faire quelque chose, de ces vignes. Ça aurait pu s'appeler "totalement des lyres". Ce sera en fait Feux de Forez. L'occasion de rappeler que ça se prononce Foret et non Forezzz. Comme sa prédécesseuse, cette cuvée a été élevée en fûts de chêne. Mais cet apport est vraiment discret : on le sent juste en final, et il est des plus positifs. Bref, il y a tout le feu de la jeunesse de Maxime dans ce vin, le feu du terroir volcanique, le feu qui s'allume dans les yeux des personnes qui le boivent. On comprend pourquoi feux est au pluriel ;-)
La robe est pourpre sombre translucide..
Le nez est fin, frais, sur des notes de cerise noire, de quetsche, d'épices de Noël (ça fait un peu vin chaud alsacien, mais froid). Une petite touche florale, aussi, entre violette et pivoine.
La bouche est ronde, ample, fraîche, avec une matière dense et veloutée, charnue, au fruit gourmand, charmeur. Mais il ne faudrait pas limiter le vin à cette gourmandise : on sent qu'il y a du fond qui ne demandera qu'à s'exprimer avec le temps.
La finale savoureuse gagne encore en densité sans néanmoins se durcir. C'est intense, avec un fruit vibrant et le chêne qui pointe joliment son nez sur des notes épicées/grillées. C'est vraiment très très bon. Et le prix est des plus raisonnables : 9.20 €.
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