(se lit en écoutant Louis Chedid). Je vous la refais courte : l'appellation Baux de Provence est réservé aux rouges et aux rosés. Les blancs, ben, tant pis pour eux... Jusqu'à l'année dernière, ils étaient relégués en Coteaux d'Aix. Mais cette année, il y a du nouveau : ce vin est en IGP Alpilles, ce qui est ma foi plutôt joli, et nettement plus évocateur.
Pour rappel, cette cuvée est un assemblage de Grenache blanc, Rolle et Sauvignon, vinifié et élevé en cuve pour ne surtout parasiter le fruit et la fraîcheur d'origine.
Pour rappel, cette cuvée est un assemblage de Grenache blanc, Rolle et Sauvignon, vinifié et élevé en cuve pour ne surtout parasiter le fruit et la fraîcheur d'origine.
La robe est or pâle, aux reflets argentés.
Le nez est tentateur, sur la bergamote de Nancy, la pomme mûre, les fleurs blanches, avec un arrière-fond d'amande.
La bouche est ronde, croquante, fraîche, d'une gourmandise absolument irrésistible. L'équilibre est bluffant pour un vin du sud et la digestibilité totale (alors qu'il "pèse" tout de même 13.5 %). Seul problème : on pourrait s'enquiller la bouteille sans s'en apercevoir...
La finale est fraîche, nette, tonique, avec une fine mâche crayeuse qui s'invite assez longuement : Cette – agréable et stimulante – astringence ne doit pas être étrangère à ce sentiment global d'équilibre. À moins de 10 €, ce vin blanc fait partie sans conteste des grands incontournables de notre site.
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