Cela faisait deux mois que j'avais lu sur la page Facebook de Jeff Carrel les impressions de Jeb Dunnuck (qui fut responsable du Languedoc pour Robert Parker durant plusieurs années avant de prendre son indépendance) sur Les Darons 2017. Je vous la recopie là, traduction incluse :
J'avais beaucoup aimé les Darons 2016. 2017 semblait encore meilleur. Restait à voir s'il me plairait autant. Ou plus. J'ai patiemment attendu que nous changions de millésime avant de le déguster. Ma patience a été récompensée. Didiou, quel vin !
La robe est pourpre très sombre, limite opaque.
Le nez est intense, sur les fruits noirs (mûre, myrtille), la quetsche et des notes fumées (cade), réglissées et poivrées. Cette impression de fumée viennent probablement d'une réduction : un carafage d'une heure devrait être profitable à ce vin.
La bouche est ronde, de belle ampleur, déployant une matière dense et veloutée, charnue, évoquant la pulpe de cerise noire qui aurait été légèrement fumée et poivrée. Le tout est tendu et rafraîchi par des notes d'écorce d'orange amère allant crescendo.
L'amertume trouve son acmé en finale : l'orange amère gagne encore en intensité, complétée par le lard fumé, l'âtre de cheminée, le poivre noir. Cela se prolonge sur la réglisse et des notes balsamiques, séveuses du plus effet.
Un vin de cette qualité à ce prix-là, ce n'est pas censé exister... À 12-15 €, ce serait un excellent rapport qualité-prix. Que dois-je dire pour un vin qui vaut 7.90 € (6.90 € par 6) ? Ah oui, Jeb Dunnuck a trouvé le bon terme : a killer value.
Les notes de dégustation sont bien décrit. Enfin un très bon rapport qualité/prix. Aux E. U., ça coute $14.99 aux cavistes.
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