Oui, je sais. Je devrais vous parler en cette mi-décembre de vins qui valent la peau du c.. et qui feront l'émerveillement de vos invités sur la table de Noël. Mais bon, lorsque j'ai vu ce nouveau millésime de Permien, je n'ai pas pu me retenir de l'ouvrir. Comme vous pouvez le voir, l'étiquette a sacrément changé. On passe du minéral au végétal tout en gardant les même couleurs : celles des sols ... du permien qui vous donnent l'impression de marcher sur Mars lorsque vous êtes au bord du lac de Salagou.
Ma curiosité a été récompensée : dire que c'est méga-bon est un euphémisme. Et bonne nouvelle, il est toujours aussi peu cher (7.50 €) ! Meilleur R Q/P de l'univers ?
La robe est pourpre sombre, à peine translucide.
Le nez est très séducteur, proche d'un parfum, sur la violette, la crème de fruits noirs, l'encens, le poivre fumé de Penja...
La bouche est élancée tout en en manquant pas d'ampleur, avec une matière finement veloutée qui vous envahit le palais. La tension est palpable sans qu'il y ait besoin de faire appel à l'acidité. Par contre, la fraîcheur est omniprésente, faisant passer les 14 % d'alcool comme une lettre à la poste. Mais le plus marquant est l'intensité aromatique : un fruit superbe, et toujours la violette et l'encens.
Les tanins se montrent plus en finale, mais ils sont bien mûrs et fondus. La fraîcheur s'intensifie encore, avec un fruit noir éclatant, du poivre, du menthol, et toujours cet encens (benjoin, pour être précis), signature de cette cuvée depuis de longues années.
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