J'avoue : j'y allais un peu à reculons, sur cette bouteille-là. Je ne suis pas trop fan des rosés demi-sec, style Cabernet d'Anjou, que je trouve souvent too much : trop de fruit, trop de sucre, avec une aromatique limite putassière... Mais comme j'avais commencé à déguster la gamme des Mondon-Demeure, et que le soleil pointe son nez, je me suis dit "allons-y !..."
Ce qui me rassurait un peu, c'était cette robe orangée : cela devrait m'éviter le côté petits fruits rouges exacerbés et les notes "bonbon anglais".
Et effectivement, lorsque je mets le nez sur le verre, ils n'y sont pas (ouf !) : nous sommes plus sur des parfums que l'on retrouve sur un Tavel (qui a une couleur proche) : fraise confite, écorce d'orange et épices à foison (mais comment font-ils ça avec du Gamay ???)
La bouche est dense, longiligne, vineuse, avec ce qu'il faut de fraîcheur pour donner un bel équilibre à l'ensemble.
La finale est épicée, avec une légère douceur qui passe toute seule si vous le servez frais (10-12°). Du fait qu'on n'est pas dans le sucrailleux, on peut le servir sans problème en apéro avec des mises en bouche adaptées, à savoir épicées et relevées, style rondelles de chorizo, tortilla "pimentées, etc.
Il pourra être servi bien frais au bord de la piscine cet été (les dames adoreront - Et Sand' va me détester) ou avec un dessert aux fruits rouges, relevé d'épices. Ça vaut peut-être le coup de le tester avec une vieille mimolette :-)
À 5.60 € la quille, fô pas se priver d'essayer...
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