mercredi 12 février 2014

Ces vins qu'on dit orange... ou le 4ème type


On en parle de plus en plus, même la RVF. C'était donc temps non seulement d'en parler, mais d'en faire une nouvelle catégorie sur notre site, car c'est vrai qu'il est difficile de les assimiler vraiment à des vins blancs, tant  ils sont dissemblables par les arômes que par la structure. 

L'origine des vins oranges est celle du berceau des vins, la Géorgie. Là-bas, ils vont souvent au plus simple : après avoir coupé les grappes, ils les mettent en amphore, rafles comprises, ils ferment le tout, pour ne rouvrir parfois qu'au bout de plusieurs mois. Le résultat est forcément très loin de nos blancs actuels, mais c'est indéniablement "Roots".

Les premiers essais de vins oranges réactualisés se sont fait dans le Nord de l'Italie (Frioul, Vénétie), avec des producteurs comme Radikon. Avec les échanges de plus en plus nombreux entre vignerons "nature" sur les différents salons européens, certains producteurs français se sont lancés à leur tour dans cette aventure.

La qualité du produit final dépend beaucoup du temps de macération des peaux dans le moût/vin. Plus elles restent longtemps, plus le vin sera tannique. Si en plus les rafles ont été ajoutés, ça peut devenir carrément raide. Certains vignerons la jouent plus subtile : il presse d'abord les raisins, et rajoute juste en cuve une partie des peaux. Je me demande si ce n'est pas la meilleure voie pour nous habituer en douceur à ce type de vin.

En tout cas, si vous voulez avoir une première belle rencontre avec ces vins hors du commun, essayez le Klevener d'Heiligenstein de Rietsch. Cela ne ressemble à rien de connu, tout en restant parfaitement civilisé. 

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