En mai dernier, j'avais dit tout l'amour que je portais à la cuvée Caminarèm du Mas des Chimères. J'appréhendais un peu le changement de millésime. Et si, à l'instar de Nuit grave, le 2012 n'était pas encore prêt à boire ? J'ai patiemment attendu une semaine après l'arrivée dans notre entrepôt pour avoir la réponse. Verdict ? La magie Caminarèm opère déjà !
La robe est grenat sombre, légèrement violacée
Le nez est envoûtant, fin et concentré à la fois : violette, crème de fruits noirs, tabac, encens
Au moment de l'ouverture, la bouche se fait d'abord ample, douce, enveloppante, puis se densifie avec une chair tendre et veloutée d'une grande fraîcheur résineuse/mentholée.
Après 18 heures d'aération (sans carafage), la bouche a gagné en tension : ça file droit sans être strict ou sévère, avec une matière toujours aussi veloutée, et cette délicieuse fraîcheur résineuse rappelant les vins italiens.
C'est d'ailleurs celle-ci qui domine dans une finale très expressive - on n'est pas loin de la fameuse queue de paon - renforcée par des notes poivrées et cacaotées. Que dire, si ce n'est que c'est tout ce que j'aime dans le vin. C'est déjà extra, mais je pense que dans six mois/un an, ce sera mega-extra-hyper-trop bon. Nan, c'est jamais trop bon... ;-)
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