Un mois après leur arrivée, il était tout de même temps de vous parler des vins d'Adrien Berlioz. Nous en avions entendu parler ici et là sur le ouèbe. Et puis nous les avons dégustés sur quelques salons. A chaque fois, nous avons été impressionnés par leur précision, leur classe, avec cette impression qu'ils transcendent totalement l'idée que l'on se fait des vins de cette région. Rien de mieux pour donner l'exemple que de prendre le moins cher de la gamme : le Chignin la Pépie 2013 (12,50 €). Il est issu du cépage Jacquère qui donne naissance à tous les Apremont terriblement acides, plus aptes à détartrer une salle de bain qu'accompagner une raclette. L'acidité, il y en a ici, mais elle est parfaitement intégrée, et cela donne un sacrément bon vin !
La robe est jaune clair.
La robe est jaune clair.
Le nez est fin, aérien et pénétrant, sur la pomme confite au beurre, le coing, rafraîchie par du zeste de citron et une touche résineuse (aiguille de pin). À l'aveugle, j'hésiterais entre Chablis et Cour-Cheverny (Romorantin).
La bouche est pure, éclatante, avec une acidité ciselée et une matière dense et limpide à la fois. On a un peu l'impression d'un torrent de montagne qui se déverse dans le gosier. Juste délicieux et très rafraîchissant.
La finale est franche et tonique, jouant sur le trio acidité/astringence/amertume : on croque dans un citron, écorce incluse. Il y a une belle persistance sur le coing, l'agrume et des notes salines. On peut trouve ça jouissif ou un poil agressif, c'est selon le palais et le goût de chacun. Perso, je suis dans le premier camp : j'adore !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire